Draft 2012 - Interview de Marcus Rivers, WR à Buffalo"Vous ne pouvez pas vous permettre d’être complaisant avec vous-même dans ce sport"

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le 14/03/2012 à 22:56 par Thomas Savoja

Marcus Rivers, UB
Marcus Rivers, UB
Comme l'an dernier, Footballamericain.com vous propose d'animer la période qui mène à la Draft en vous proposant une série d'interviews exclusives de prospects NFL venus des quatre coins des Etats-Unis.

 

Nous voici donc au nord de l'état de New York non loin de la frontière canadienne. L'univesrsité de Buffalo appartient à la conférence MAC et Marcus Rivers y fut un talentueux Wideout au profil très physique. Il nous raconte sans concessions son parcours univestaire, le challenge que représente le cursus d'un student athlète et ses rêves de NFL. Pour ne rien gacher, le garçon est fort sympatique et même s'il ne dispose pas de l'exposition médiatique des Powerhouses, il croit en ses chance dans une draft qu'il aborder très positivement.

 

Footballamericain.com: Bonjour Marcus. Commençons par les choses qui fâchent : vous n’avez pas été invité à la combine à Indianapolis, quel impact estimez vous que cela puisse avoir sur votre  visibilité avant la Draft ?

Marcus Rivers: Vous savez, ne pas avoir été invité à la NFL Combine ne montre pas grand-chose. Cela ne veut surtout pas dire que vous n’avez pas de qualités. Cela montre juste que certains talents sont sous-exposés et restent dans l’ombre. Je vais juste continuer à travailler dur et à poursuivre mon rêve de toujours qui est de pouvoir jouer en NFL.

 

Footballamericain.com: Vous avez joué 4 ans à l’Université de Buffalo. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours en tant que Bull. Quels sont vos meilleurs souvenirs et vos plus belles réalisations là bas ?

Marcus Rivers: Mes 4 années à l’université de Buffalo ont vraiment été mémorables. J’ai pris conscience de ce que signifiait vraiment le travail d’équipe, j’ai eu l’opportunité de rencontrer beaucoup de gens et de tisser des liens de fraternité qui dureront des années. Les meilleurs souvenirs qui me resteront de mes années à UB sont par exemple mon match contre Rhode Island, où j’ai réussi 10 réceptions pour 155 yards et 1 TD et je me souviens encore de l’enthousiasme des fans à cette occasion. C’était la première année ou je contribuais vraiment à la victoire de mon équipe. J’ai aussi adoré les tonnes de sourires que je recevais de la par des enfants chaque vendredi ou samedi.

 

Marcus Rivers, UB
Marcus Rivers, UB
Footballamericain.com: D’un point de vue plus personnel, qu’avez vous appris de vous même au cours de vos 4 années à Buffalo ?

Marcus Rivers: Vous savez l’université peut aussi bien forger que détruire une personne. Venant de High School où j’étais comme « un gros poisson dans une petite marre » et propulsé soudainement  à la Fac, je suis devenu du jour au lendemain « un poisson rouge au milieu des baleines ». C’est quelque chose qui vous ouvre les yeux. C’est vraiment une expérience qui vous rend humble. Cela permet également de comprendre qu’il faut grandir très vite et apprendre à s’ajuster en permanence parce que l’université peut être écrasante. J’ai été bénis d’avoir eu l’opportunité d’aller au College et d’expérimenter ce qu’était la vraie vie. Au final cela m’a rendu meilleur.

 

Footballamericain.com: Buffalo a éprouvé pas mal de difficultés dans la conférence MAC cette année finissant avec un record de 3-9. Comment expliquez-vous ces difficultés ?

 Marcus Rivers: Débarquant de High School avec une tradition de victoire, cela a été en effet assez difficile de perdre du jour au lendemain. Mes deux dernières saisons à Buffalo ont donc été difficiles. Franchement, j’ai beaucoup de mal à comprendre les raisons qui ont fait que nous avons continué à perdre alors que l’équipe avait autant de qualités et de talents dans l’effectif. Mais bon il y a une leçon à tirer de tout ce que vous faites alors ...

 

Marcus Rivers, UB
Marcus Rivers, UB
Footballamericain.com:Quel est le meilleur joueur que vous ayez affronté au cours de votre carrière universitaire ? 

Marcus Rivers: Le meilleur joueur que j’ai eu à affronter était Sean Weatherspoon, désormais un linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
pour les Falcons d’Atlanta. Il était tellement physique et intense ! C’était fou de voir un être humain capable de tout faire tomber sur son passage à loisir. Il était vraiment irrésistible.

 

Footballamericain.com:Comment qualifieriez vous votre jeu ? Quelles sont vos principales forces et faiblesses ?

Marcus Rivers: Etre un wideout considéré comme physique ne signifie pas simplement d’aller dans le milieu de la mêlée pour réaliser des réceptions et des blocks. Je pense que mes principaux atouts sont mes qualités mes mains et la force que j’en retire. Pour ce qui est de mes faiblesses, je sens qu’il faut encore que je travaille quelques points techniques pour véritablement devenir un receveur d’Elite. Vous ne pouvez pas vous permettre d’être complaisant dans ce sport.

 

Footballamericain.com:A quel joueur NFL pourriez-vous vous comparer en terme de profil ?

Marcus Rivers: Je dirais Marquis Colston des New Orleans Saints pour ce qui est des réceptions et des routes. Mais plutôt Hines Wards quand il s’agit de Blocks (dans le sens ou je n’ai peur de rien)

 

Footballamericain.com: En ce qui concerne la draft, quelles sont exactement vos attentes ? Vous apparaissez plutôt dans une position de challenger pour le moment !

Marcus Rivers: Je ne m’attends à rien de particulier dans le sens où mon objectif est juste de signer avec une équipe pour faire ce que j’aime faire. Je ne veux pas me mettre trop de pression avec des attentes surdimensionnées. Je veux me présenter à la draft avec l’esprit ouvert, sachant que tout peut arriver.

 

Footballamericain.com: Y a t il une équipe NFL pour laquelle vous préféreriez jouer ?

Marcus Rivers: Je n’ai pas de préférences, n’importe quelle équipe se serait géniale.

 

Marcus Rivers, UB
Marcus Rivers, UB
Footballamericain.com: Qu’est ce que vous avez étudié à l’Université et quels sont vos projets après une longue carrière en NFL ;-)

Marcus Rivers: Je me suis spécialisé en communication. J’ai aussi compris que l’on pouvait apprendre de n’importe qui quel que soit son âge et sa classe sociale. Donc quoi que j’entreprenne, j’irais avec l’esprit ouvert. J’adorerais par exemple retourner dans mon Lycée pour y devenir coach. Il y a tellement de talents dans ma communauté qui sont parfois ignorés que j’aimerais m’y consacrer.

 

Footballamericain.com: Revenons au Football, y a t il un type d’attaque en NFL qui correspondrait le mieux à vos qualités ?

Marcus Rivers: J’ai pratiqué pas mal de schémas différents en attaque, du Spread à la West Coast donc je me fonderais dans n’importe quel type de schéma offensif.

 

Footballamericain.com:Lorsque vous obtiendrez votre premier cachet professionnel, quelle est la première chose que vous ferez ?

Marcus Rivers: Je suis le genre de personne qui économise le moindre cents. Mais bon lorsque j’aurais un petit pécule de côté, j’achèterais à ma mère la maison de ses rêves.

 

Marcus Rivers, UB
Marcus Rivers, UB
Footballamericain.com: Marcus, pouvez vous nous parler de vos passions en dehors du Football ?

Marcus Rivers: j’adore le Basketball, c’est mon second amour. Sinon je suis un « Family man » et j’aime passer du bon temps avec ma famille et mes amis, particulièrement avec mes nièces et mes neveux. La plupart de mes hobbies sont un mix de détente et d’activité, cela va du sport à une sortie dans un restaurant de la chaine « Chucky Cheese ».

 

Footballamericain.com: Une question pour le public Français: lorsque je vous dis « France » qu’est-ce qui vous vient immédiatement à l’esprit ?

Marcus Rivers: La tour Eiffel et … l’amour !

 

Footballamericain.com: Le Football se développe progressivement en France et notre Championnat Elite attire chaque année de plus en plus de joueurs NCAA et notamment en provenance de Division 1 NCAA. Que pensez-vous de cette tendance ?

Marcus Rivers: J’adore le Football donc bien évidemment c’est super d’entendre que des gens peuvent continuer à faire ce qu’il s aiment et à partager leur passion autour du football. C’est bien de voir que ce sport puisse continuer à progresser.

 

Footballamericain.com:Marcus, un grand merci pour votre temps et on vous souhaite plein de bonnes choses pour cette draft. Y a-t-il un moyen de vous suivre sur le Net ?

Marcus Rivers: “Marcus D. Rivers” sur Facebook ainsi que mon compte twitter @Marcusrivers89.  Vous pouvez également suivre le compte twitter de mon agent @SymmetryReps pour prendre de mes nouvelles.

 

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 Messieurs, nous sommes devant, mais on ne sait jamais ce que ces joueurs de Cumberland ont dans leurs tripes. Donc dans la deuxième mi-temps, cognez les proprement et cognez les fort, ne baissez pas de régime.  – John Heisman, coach, Georgia Tech son équipe menait 120-0 à le mi-temps, score final 222-0.

En VO :  Men, we're in front, but you never know what those Cumberland players have up their sleeves. So, in the second half, go out and hit 'em clean and hit 'em hard. Don't let up. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !