1-1, balle au centre, avantage Flash !

Le Flash arrache la victoire aux Spartiates
Le Flash arrache la victoire aux Spartiates
le 13/05/2012 à 19:38 par Thomas Deligny

Le Flash a pris le dessus hier soir chez les Spartiates (21-26), prenant aussi leur revanche sur le match aller où les Amiénois s’étaient imposés de six points. Du coup, les joueurs de la Courneuve passent devant leurs adversaires du soir au classement avec une fiche de 7 victoires et 2 défaites et ont leur destin en main pour conserver la deuxième place du classement.

 

En cette belle soirée de printemps mais particulièrement fraîche dû au vent surgissant des terres picardes, il nous était promis une belle affiche, celle opposant les leaders de la poule Nord, Amiens et La Courneuve. Ces derniers avaient à cœur de prendre leur revanche du match aller, une courte défaite (14-20) dans leur antre de Géo André. La « famille » était donc venue en nombre pour participer à l’événement.

La rencontre débute pourtant bien… pour les Spartiates, qui scorent sur leur premier drive. Après une progression difficile à la course, Sean Fullerton et Anthony Couvin installent les locaux dans la red-zone. Julien Siwiela, sur une course extérieure, offre les premiers points à son équipe. (7-0)

Grogui, le Flash ne parvient pas à installer son jeu à la course face à une défense qui veille au grain en ce premier quart-temps et est souvent pénalisé. Amiens n’en profite pourtant pas : les puntsPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
se suivent, les drives se ressemblent. Le Flash prend enfin le jeu à son compte grâce à Mickaël Doukouré, et Guillaume Buquet. Celui-ci trouve une première brèche dans la ligne des Bleus mais est bien bloqué par Sébastien Sejean. Mackenzie McGrady est sans solution et les visiteurs débloquent leur compteur grâce à un field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
d'Alain Lecurieux. (7-3)

Paul Durand ne parvenant pas à trouver ses receveurs, l’attaque du Flash revient sur le terrain. Sur sa deuxième tentative Mickaël Doukouré est trouvé en profondeur : il s’échappe des plaquages d’Aurélien Sempey et Miguel Lecointe et file inscrire un nouveau TD. (7-10)

Mickaël Doukouré file au TD
Mickaël Doukouré file au TD (Thomas Deligny)

Les Spartiates défient le Flash au sol. Anthony Couvin progresse de 20 yards et Pierre Thorrignac se charge de marquer plein centre. (14-10). Après une passe incomplète de Yohan Rouat, les Spartiates récupèrent la balle mais près de leur ligne d’en-but. Incapables à nouveau d’avancer, ils sont obligés de se dégager. Sur le punt, Arnaud M’Butcha laisse échapper la balle mais la recouvre dans son en-but. Le Flash inscrit deux nouveaux points sur safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".
(14-12) et récupère la dernière possession de cette première mi-temps.

L’escouade offensive décide d’imiter son homologue défensif. Les receveurs jaunes et « blancs » brillent à quelques secondes de la mi-temps. Thomas Lapios arrive à 1 yard de la ligne des Spartiates. S’il laisse l’honneur à Antoine Saillant de marquer en force, il se charge de capter l’offrande de la transformation à deux points. A la pause, le Flash réalise une bonne opération avec un essai non transformé d’avance mais reste à portée des Spartiates. (14-20)

Le troisième quart-temps passe à une vitesse « incroyable ». Seulement 16 minutes réelles au cours desquelles aucun point n’est marqué. La défense des Spartiates est aux abois et si un nouveau punt de l’équipe spéciale place le Flash sur sa propre ligne des 1 yard, Guillaume Buquet et Antoine Saillant sortent les leurs d’une bien mauvaise situation.

On sent poindre à nouveau le spectre d’une fin de match folle tant les deux équipes sont au coude à coude ; la rencontre peut basculer dans un camp comme dans l’autre. C’est presque Noël car le Flash offre de magnifiques cadeaux aux joueurs de Jim Criner. Un punt Spartiates est d’abord touché par un Flash qui rend l’action vivante et les hôtes grillent la politesse aux visiteurs pour recouvrir le cuir à mi-terrain. Puis sur l’action suivante, Mathieu Lapios ne peut capter une bombe à son attention et se blesse à la cheville mais deux pénalités sont sifflées (holding et interférence de passe) : 20 yards et première tentative automatique.

Une course de Pierre Thorrignac suffit à mettre en bonne position les Spartiates. Ce dernier cherche à nouveau à pénétrer dans la end-zone mais il laisse échapper le cuir : fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
recouvert par… Sean Fullerton. Les Spartiates égalisent et repassent devant au score (21-20), malgré les cris « d’encouragement » de l’expérimenté Laurent Marceline.

Il reste alors deux minutes au Flash pour ne pas revivre le scénario du match aller. Les receveurs ramènent très rapidement leur équipe dans la zone rouge des Spartiates. (L’inarrêtable) Guillaume Buquet assure finalement le travail en s’arrachant sur le côté gauche de la défense et ce, malgré la volonté de Sean Fullerton (21-26). La transformation à deux points n’est pas réussie mais avec seulement une poignée de secondes à jouer, les coéquipiers de Paul Durand ne peuvent reprendre l’avantage.

Grâce à cette victoire sur le fil, le Flash (2ème) passe devant les Spartiates (3ème) avec une victoire d'avance. Si les deux équipes l’emportent dans deux semaines lors de la dernière journée, elles pourraient à nouveau s’affronter lors des Play-offs, à Géo André. Mais si le Flash s'incline face aux Molosses, ils devront revenir à Amiens à cause de la différence particulière (+1 point pour les Spartiates). S’assurer de recevoir une demi-finale pour s’ouvrir le chemin de Charléty, c’est peut-être au fond ce qu’étaient le plus venus chercher en terres picardes les hommes de Jean-Philippe Dinglor. Une manche partout, on attend avec impatience la Belle !

 

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