Scott Kacsmar le "Geek" du football

Dan Marino l'idole de Scott
Dan Marino l'idole de Scott
le 25/06/2013 à 22:27 par Brice Lapeyre

Dans le dernier numéro de 4th&Goal vous avez pu découvrir l'approche statistique de Scott Kacsmar. Vous pouvez retrouver aujourd'hui l'intégralité de son interview, le chroniqueur pour Cold Hard Football Facts, Bleacher Report ou encore Sport Illustrated avait accepté de répondre à nos questions afin aborder ses recherches mais aussi de faire un point sur la draft avant le début des training camp. 
Parce que c'est toujours meilleur en VO, vous pouvez également retrouvez les propos de Scott dans la langue de Shakespeare sur notre site.

 

Commençons par le commencement, pour les lecteurs qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter brièvement ? As-tu une équipe favorite ?

Je m’appelle Scott Kacsmar, je suis originaire de Pittsburgh donc naturellement je supporte les Steelers depuis aussi loin que je me souvienne. Lorsque j’ai commencé à les suivre, le jeu de passe n’était pas trop d’actualité, du coup j’ai appris à apprécier des talents tels que Dan Marino, Jerry Rice et Peyton Manning. On peut dire que ce sont mes trois joueurs préférés. Depuis que j’ai commencé à écrire, j’ai réalisé que l’on doit forcément suivre les 32 équipes pour couvrir correctement la NFL.

En plus du football, je suis aussi un très grand cinéphile, j’espère qu’un jour je pourrais glisser de chroniqueur sportif à scénariste. Et si vous vous interrogez, oui j’apprécie énormément le cinéma français, même s’il s’agit surtout des grands classiques tels que Les Diaboliques et Rififi.

Tu es spécialisé dans l’étude statistique, peux-tu nous expliquer comment tu es devenu un « geek » du football?

J’imagine que j’ai toujours entretenu une amourette avec l’analyse statistique et l’histoire. Étant plus jeune je collectionnais déjà les cartes de sport, souvent je passais des heures à lire les statistiques à leur dos. À l’époque, j’étais un grand fan du catch, et je calculais au jour près les règnes des combattants. Aujourd’hui, nous avons Wikipédia et de nombreuses autres façons d’avoir ces informations.

Évidemment, tout cela c'était avant que j’entre en possession d’un ordinateur, ce qui n’a pas dû se produire avant 1999. Peu après, j’ai découvert la puissance d’Excel et des feuilles de calcul. Après avoir abandonné le catch en 2001, j’ai jeté mon dévolu sur la NFL et d’autres sports. Lorsque j’étais au lycée j’ai commencé à rédiger des feuilles de statistiques sur les quarterbacks, à ce moment-là il n’y avait pas autant d’informations facilement disponibles comme aujourd’hui sur des sites spécialisés tel que Cold Hard Football Facts, Pro Football Focus ou Football Outsiders.
Au fur et à mesure, j’ai commencé à rajouter d’autres types de statistiques comme les sélections au Pro Bowl, les saisons à plus de 4000 yards à la passe et bien plus.
NFL Network a été ajouté à mon bouquet de chaînes en janvier 2005, et dès lors j’ai commencé a regardé leur programme quotidiennement. Entre ça et les programmes d’ESPN, j’étais abreuvé d’analyse prodiguée par de soi-disant « experts. » J’ai alors pensé que je pouvais faire un bien meilleur travail, en ne me basant pas uniquement sur des faits de match pour juger un joueur, comme pouvaient le faire ses analystes.
Il me semble que c’est aussi en 2005 que j’ai commencé à compiler les vidéos de match par tous les moyens nécessaires. Si l’on relève des schémas lors des visionnages, qu’ensuite on peut les quantifier pour voir si ces derniers sont significatifs alors je pense que l’on peut faire un bon travail d’analyste et juger objectivement. Il y a tellement de parties du jeu qui peuvent être étudiées et quantifiées, cela requiert un travail de fond titanesque, mais j’ai toujours aimé faire ce travail ingrat.

Quel a été ton parcours universitaire? 

J’ai fréquenté les bancs de l’Université de Pittsburgh où j’ai décroché un diplôme d’ingénierie industrielle, qui me donne une certaine expérience dans l’analyse, réalisant même quelques projets sur les statistiques en NFL durant cette période. Malheureusement, j’ai obtenu mon diplôme en 2008, en pleine période de récession aux États-Unis, du coup c’était difficile de trouver une place sur le marché de l’emploi, encore plus au niveau local.
Cet été la j’ai également vendu ma première base de données au site Pro-Football-Reference, compilant des statistiques sur les matchs ayant eu lieu plusieurs décennies auparavant. Après avoir achevé mes études, j’ai consacré encore plus de mon temps à la recherche de nouvelles données, créant même dans la foulée la première base de données standardisée sur les comebacks dans le 4ème quart-temps et les derniers drives victorieux. Ce sujet m’a donné l’opportunité de commencer à écrire et depuis je me suis installé dans une niche que personne n’avait exploitée.
J’ai alors réalisé que malgré mon domaine d’étude je pouvais couvrir le football. Étudier les vidéos pour en extraire des statistiques n’est pas si différent des études de cas que peuvent faire les ingénieurs. Seulement moi je le fais sur un sujet que j’adore. Créer diffèrents indices de mesure fait aussi partie de mon domaine de compétence. La théorie du jeu impliquée dans l’appel des jeux et la construction du plan de jeu fait aussi partie du rêve de tout nerd des maths.

Jerry Rice la légende des receveurs
Jerry Rice la légende des receveurs (NFL)

Je savais que je ne serais jamais le genre de chroniqueur qui dit « ils ont gagné parce qu’ils le voulaient plus », mais je savais que je pouvais humaniser les statistiques afin d’expliquer pourquoi les faits sont tels qu’ils sont.
Après avoir rédigé quelques articles pour Pro Football Reference, j’ai eu l’idée de créer une chronique intitulée « Captain Comeback » qui analysait en profondeur chaque match de la saison 2011, décidé par un faible écart. Mais après la fermeture du blog Pro Football Reference, j’ai dû chercher une nouvelle destination pour diffuser mes écrits.
Je me suis ensuite engagé avec Football Nation et rapidement j’ai été assigné à la rubrique Cold Hard Football Facts pour laquelle j’ai produit ma première chronique en août 2011. « Captain Comeback » a commencé au même moment, rencontrant un grand succès. Cette année a été particulièrement réussie, j’ai remporté le titre de chroniqueur de l’année décerné par Football Nation, ayant également l’opportunité de travailler pour NFL Network dans le cadre leur série « Football Freakonomics » et cerise sur le gâteau j’ai été publié par Sports Illustrated en Mai, 10 mois seulement après avoir commencé à écrire hebdomadairement.

Les analyses footballistiques ont bien évolué depuis mes débuts sur Excel il y a de cela une douzaine d’années. Les ayatollahs de la statistique sont certainement toujours un petit groupe, mais l’on s’aperçoit que de plus en plus de médias généralistes empiètent quotidiennement sur nos plates bandes. Je pense que le public a envie d’analyses plus pointues et précises, et j’aime à penser que j’ai apporté ma pierre à l’édifice de cette évolution.

En Europe, nous n’avons pas toujours cette approche statistique. Peux-tu nous expliquer l’importance de ces dernières dans le sport américain ?

Je pense que les statistiques jouent un rôle majeur en Amérique du Nord, que cela soit dans le cadre des Fantasy Sports, pour l’amour des mathématiques ou autre. Que ça soit une conversation entre deux geeks comme moi-même ou bien entre deux mecs un peu trop imbibés dans un bar, il y aura toujours des nombres avancés. Parfois, les nombres peuvent être trompeurs souvent dus à la petitesse des échantillons, mais cela n’empêche personne de trafiquer certaines statistiques.

Dernièrement par exemple, lors des Playoffs NBA, le commentateur révéla le nombre de fois que Carmelo Anthony avait passé le ballon lors du match 6. Il y a de ça 10 ans, personne n’aurait donné une information aussi détaillée, mais je crois qu’aujourd’hui c’est ce que recherche le spectateur.
J’espère pouvoir poursuivre mon travail, créer et promouvoir de nouvelles statistiques permettant de mieux comprendre le jeu dans de nombreux sports.

J’ai lu que tu as révolutionné le calcul de certaines statistiques. Peux-tu nous éclairer là-dessus ?

Combien de temps avons-nous ? (rires) Concrètement, j’ai répertorié tous les « 4th quarter Comebacks » et les « Game winning drive » réalisés par tous les quarterbacks lors des 9 dernières saisons. Après avoir fait quelques recherches et fouillé des archives, j’ai découvert que John Elway, qui a toujours été honoré du record NFL de 47 comebacks par les Denver Broncos, n’a effectué réellement que 34 comebacks. Ce qui le place à égalité avec Johnny Unitas pour la seconde place. Dan Marino détient ce record avec 36 retours victorieux, la seule différence vient de la méthode de calcul utilisée par les équipes.

À l’époque, Denver comptait toute victoire comme un comeback, même si les Broncos n’étaient pas derrière au score lors du dernier quart-temps. Pour qu’il y ait un retour au score, il faut qu’il y ait un déficit au score. Pour un drive victorieux, il faut que cela soit le drive qui mette l’équipe en tête pour la dernière fois, ce qui est valable même lorsque les équipes sont ex aequo. J’ai créé deux types de statistiques bien différentes, mais liées entre elles.
J’ai exposé le cas Elway/Marino dans une chronique sur Pro Football Reference en août 2009, puis j’ai continué à développer le sujet avant de commencer à bâtir la base de données sur les quarterbacks. Mes recherches m’ont permis de devenir la référence sur le sujet, certainement ça a été possible, car j’étais le seul a accordé de l’importance au sujet.
Depuis lors, les fans ont la possibilité d’accéder librement à ces chiffres, amenant de nombreux lecteurs a utilisé « 4th quarter comebacks » et « game wining drive » comme deux statistiques bien distinctes. La NFL a même officiellement reconnu le véritable leader leur parution annuelle « Record & Fact book » en 2011.

À ce jour les Denver Broncos n’ont retourné aucun de mes e-mails ou de mes appels sur ce sujet, même si aujourd’hui Peyton Manning est en tête au classement des Comebacks (38) et second au classement des drives victorieux (49) derrière seulement Dan Marino, du coup peut-être qu’ils mettront le classement à jour.

Je mets à jour les classements de ces deux statistiques toutes les semaines, vous pouvez retrouver la totalité de l’histoire sur mon blog captaincomeback.wordpress.com

Depuis combien de temps es-tu un analyste ? Où peut-on trouver tes publications ?

Je collecte des données depuis maintenant plus d’une décennie. Pour ce qui de l’écriture, mon premier article est paru en août 2009, mais je n’ai commencé a écrire régulièrement qu’à partir de l’été 2011. 

Actuellement, j’écris une chronique hebdomadaire pour Cold Hard Football Facts et Bleacher Report. J’ai également été publié par NBC Sports et Sports Illustrated.

Quelle statistique est la plus révélatrice pour évaluer un joueur ? Selon toi, laquelle est la plus utile ?

Cela dépend de la position à évaluer. Pour les QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
, j’aime à croire qu’il est impossible de juger avec une seule statistique. Si je devais n’en choisir qu’une cependant ce serait les Yards par tentative, il s’agit d’un indicateur ayant fait ses preuves.

Tout ce qui se base sur l’efficacité (pourcentages) est sans aucun doute bien meilleur que des nombres bruts.

Avec la draft 2013 achevée, quelles sont tes premières impressions ?

Ça a été un premier tour vraiment étrange avec tous ces linemensLinemen
littéralement, les hommes de la ligne (de scrimmage). Il y a les linemen offensifs et les défensifs. Ils s'opposent dès le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
donné.
sélectionnés, un quarterback inattendu et pas un seul running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
. Deux guardsGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB.
choisis dans le top 10 ? C’est vraiment une hérésie dans l’histoire récente de la draft. Mon premier sentiment est qu’il sera très difficile d’évaluer cette promotion due à la sélection de nombreux joueurs à des positions difficiles à évaluer. Bonne chance à ceux qui veulent comparer Eric Fisher, Luke Joeckel et Lane Johnson.

Cette année quel choix t’as le plus surpris ? Pourquoi ?

Je n’aurai jamais pensé voir E.J. Manuel être le premier QB sélectionné, encore plus au milieu du premier tour par Buffalo. Je sais que de nombreux spécialistes le voyaient gagner quelques places, mais à ce point-là, devant des quarterbacks comme Ryan Nassib et Matt Barkley, sans même mentionner Geno Smith. Je pense que cette situation parle d’elle-même quant au niveau du groupe de QB de cette année.

De par ton expertise, quelle équipe a fait l’affaire de l’année ?

Au premier tour, je pense que le cas de Star Lotulelei glissant jusqu’aux mains des Panthers en 14ème position est une énorme affaire. De nombreux spécialistes pensent qu’il s’agissait du meilleur joueur en défense présent lors de cette draft, et Carolina a juste eu a attendra qu’il leur tombe dans leurs filets. Il devrait être une nouvelle pierre angulaire de la défense des Panthers, comme Luke Kuechly l’a été la saison dernière.

Après le premier tour, Oakland a certainement fait un bon coup au quatrième tour, avec Tyler Wilson, le quarterback de l’université d’Arkansas, même si j’avais souhaité pour lui qu’il joue pour une meilleure équipe, qu’il puisse se développer en titulaire indiscutable. J’aime vraiment sa capacité à lancer la balle sous pression, ce qui par exemple manque à Landry Jones comme de nombreux system quarterbacks.

Les Jaguars cherchent désespérément un playmaker, que penses-tu de la sélection de Denard Robinson par la franchise de Jacksonville ? Ont-ils la capacité de le développer en un joueur solide ?

(Melanie Maxwell, AnnArbor.com)
Ils vont très certainement avoir la même approche que Pittsburgh avait eue avec Antwan Randle El, le convertir en receveur, et ils auront certainement un joueur productif entre leurs mains. Randle El et Robinson ont tous deux quitté l’université en possession du record de yards courus par un QB dans leur école respective. Les seules passes que Robinson lancera seront en direction de receveurs complètement démarqués lors de trick-plays.

Les sélections de Manti Te’o et Tryrann Mathieu sont-elles aussi intrigantes, penses-tu qu’ils sont dans les bonnes franchises pour réussir ? Ou auront-ils du mal à s’adapter à la NFL ?

Manti Te’o me rappelle beaucoup A.J. Hawk, le joueur des Packers. Il est un joueur surévalué avec une grande carrière en universitaire au sein de grand programme, mais au niveau supérieur il n’y a pas plus personne pour lui tenir la main comme à Notre Dame. Sa mauvaise performance lors du match contre Alabama pourrait souvent se reproduire chez les pros. Être sélectionné par San Diego au deuxième tour n’est certainement pas une mauvaise chose, personne n’attendra de lui qu’il soit le nouveau Junior Seau. Je n’attends pas beaucoup de lui.

Concernant le cas de Tyrann Mathieu, je suis un peu confus. Il est possible que les Cardinals soient la seule équipe capable de prendre se risque, car la franchise pense avoir assez de soutien en place en la présence de Patrick Peterson et Kevin Minter deux anciens équipiers de Mathieu à LSU. Il y a quelques années, Mathieu aurait été choisi haut lors du premier tour, cependant je pense que les franchises ont appris de la débâcle Adam « Pacman » Jones. Arizona a définitivement ajouté un risque au sein de son vestiaire.

Que penses-tu de l’internationalisation de la ligue au travers de cette dernière draft avec des joueurs comme Ansah, Werner, Watson, Okoye ?

Si un mec peut jouer, peu importe sa nationalité ou ses origines. Il y aura à n’en pas douter beaucoup de pression sur leurs épaules pour qu’ils réussissent. Si cela arrive, cela pourrait aider de nombreux autres pays à suivre le même chemin. Je pense que ce système a plutôt bien fonctionné en NBA, on peut donc attendre qu’il en soit de même en NFL.

Quelle équipe a eu la meilleure draft ? La plus mauvaise ?

Souvent, les riches s’enrichissent encore plus, et je pense que les 49ers ont eu une nouvelle très bonne draft. Ils ont pu avoir le safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
Eric Reid pour remplacer le départ de Dashon Goldson. Ils ont certainement aussi fait une affaire en enrôlant le DE Tank Carradine, le WR Quinton Patton ou encore le RB Marcus Lattimore. Certains de ces joueurs reviennent de blessure, ce qui a eu pour effet de faire chuter leur valeur, San Francisco qui a déjà tellement de joueurs talentueux peut très bien s’offrir le luxe d’attendre leur rétablissement complet.

Pour le pire, je ne comprends vraiment pas ce qu’a fait Dallas pendant les premiers tours. Après avoir interverti la 18ème positon pour la 31ème, ils ont sélectionné un centre qui était supposé partir au 3ème tour. C’est du gaspillage. Puis ils ont signé un tight end au second tour alors que Jason Witten capte encore 90 passes par saison. Les Cowboys ont inversé la tendance avec leur choix tardif, mais leur stratégie des premiers tours est contestable voire inexistante.

Peux-tu nous donner une statistique ou un fait que nous aurions pu manquer ?

En effet, il y a un fait intéressant, mais il se peut que ça soit le résultat de coïncidences incroyables.

Depuis 2006, les 7 vainqueurs du Super Bowl ont tous joué la NFC Est ainsi que les New England Patriots durant la saison régulière. La seule équipe dont le calendrier remplit ces deux impératifs en 2013 est Denver, qui est mon choix pour aller au bout, mais pour beaucoup d’autres raisons autres que celle ci. Il s’agit tout de même d’un fait intéressant.

Pour conclure, as-tu déjà entendu parler du Football en France, ou plus largement en Europe ?

Honnêtement, lorsque j’entends parler de Football en Europe, je pense immédiatement au soccer. Je ne peux pas dire que je sois familier avec le football de votre côté de l’Atlantique ! Mais je sais, grâce aux matchs disputés à Londres et les fans inter-agissant sur Twitter (@CaptainComeback), qu’il y a des fans de la NFL partout dans le monde.

Je ne sais pas depuis combien de temps les Européens s’intéressent à notre ligue, mais il s’agit là d’un marché en expansion. Lorsque je vois que des gens re-tweetent mes statistiques en Australie, ou qu’une personne en Europe fait référence à mes recherches sur son blog, je comprends que notre sport s’est globalisé.

En tant que personne cherchant toujours à partager mon travail avec d’autre, j’accueille à bras ouverts chaque personne intéressée par la NFL. J’espère pouvoir poursuivre ma production, mes recherches et mes bases de données afin de faire découvrir de nouvelles perspectives et de nouveaux aspects du jeu.

 

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En VO :  The NFL offensive blocking is played differently ; they use their hands instead of their head and shoulders. 

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