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La choc porté par le safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro". T.J. Ward sur le genou de Rob Gronkowski lors du match entre Patriots et Browns faisait froid dans le dos. Au ralenti, le genou du tight end subit une torsion impressionnante et on peut s'étonner qu'un tel coup soit légal. Pourtant il l'est.

La NFL protège les joueurs contre les chocs portés à la tête avec notamment la règle du "defenseless receiver" dont a bénéficié, à tort, Julian Edelman sur sa réception de TD dans la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.. Paradoxalement, les joueurs préfèreraient pouvoir frapper plus haut au risque de subir une commotion cérébrale. Finalement, ce type de blessure les tient éloigné du terrain pendant 2 ou 3 matchs alors qu'une blessure à la cheville ou au genou peut signifier la fin d'une carrière. Bien sûr, ce calcul est très mauvais quand on sait les dommages neurologiques graves que peuvent provoquer des commotions à répétition.

Ward se défend de toute volonté de blesser Gronkowski : « Je veux juste qu'il sache, qu'il l'accepte ou pas, que ce n'était pas un coup pour le blesser. Mais nous devons jouer comme ils nous force à le faire et malheureusement, il en résulte une blessure pour lui... Honnêtement, j'ai prié pour lui car ça semblait mauvais. »

Son coéquipier, le defensive back Jordan Poyer, ajoute : « Vous avez vu ce qu'a fait T.J. aujourd'hui et vous avez vu le résultat. Je ne sais pas ce qu'ils veulent que nous fassions d'autre. »

Il est certain que si la NFL commence à vouloir interdire les chocs dans la zone des genoux ou en dessous, la tâche va devenir très compliqué pour les arrières défensifs qui, lancés à 200 à l'heure, doivent attraper une cible qui se déplace au moins aussi vite qu'eux.