Super Bowl Media Day

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La traditionnelle journée des interviews
La traditionnelle journée des interviews
le 30/01/2013 à 00:25 par Pierre-François Flores

Aujourd'hui se tenait dans l'enceinte du Mercedes Superdome de la Nouvelle-Orléans, le traditionnel point presse d'avant Super Bowl : le Media Day. Chaque équipe se relaye pour répondre aux questions des journalistes, les stars étant conviés sur le podium.

Les Baltimore Ravens

Pour les Ravens, Ray Lewis explique que la grande différence entre ce Super Bowl et son premier il y a 12 ans, est qu'à l'époque il était un« suiveur » alors qu'il est désormais un« leader ». On a un peu de mal à l'imaginer en tant que suiveur. Il a également refusé de revenir sur les rumeurs qui l'accusent d'avoir pris un produit interdit pour soigner sa déchirure au triceps.

Joe Flacco a regretté avoir dit que l'idée de jouer un Super Bowl en extérieur (l'an prochain à New York) était une idée "attardée". C'est le choix des mots qu'il regrette, sur le fond il désapprouve toujours. Il a aussi expliqué que pour gagner, il faudra respecter les bases de leur jeu.
Flacco a actuellemet un rating de 114,7 sur deux matchs de playoffs, ce qui fait de lui le meilleur QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
cette saison en phase finale.

John Harbaugh est revenu sur son parcours et sur les qualités de travailleur de ses joueurs. Il a également expliqué qu'« il n'y aura pas de perdant » dimanche entre son frère et lui. Quand on lui demande comment il consolera son frère en cas de victoire, il répond : « Je lui dirais que je suis fier de lui, je lui dirais que je l'aime et à la prochaine. »
Pour la séquence nostalgie, Harbaugh raconte qu'enfants, les deux frères s'affrontaient pour une victoire au Super Bowl mais en tant que joueurs. Si Jim n'est pas passé loin d'une participation en tant que joueur, il se retrouve aujourd'hui en tant que head coach. John précise que c'est lui qui gagnait le plus souvent, la différence d'âge (15 mois) le favorisant.
Enfin, il a tenu à défendre Ray Lewis à propos des accusations de prise de produits interdits pour se soigner.

Ray Rice a admis qu'il a « grandi en étant un fan des Niners ». A la question, quel est le meilleur running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
présent à New Orleans, il a répondu : « Avec tout le respect que j'ai pour Frank Gore, si je ne réponds pas moi alors je serais le dernier ». Concernant le match, il est conscient que la défense qu'il va affronter est l'une des meilleures de la ligue et pense devoir apporter quelque chose dans le secteur aérien.

Les San Francisco 49ers

Colin Kaepernick est arrivé ultra-décontracté au Media Day et a rendu hommage à Alex Smith pour l'avoir aidé. La question la plus importante de la soirée posée par Deion Sanders : « Vas-tu jouer avec ou sans manche ?», CCenter (C)
c'est le joueur de la ligne offensive qui transmet le ballon entre ses jambes au QB lors du snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
.
.K. répond « Toujours sans manche pour qu'on voit les tatouages. »

Deion Sanders a demandé à Jim Harbaugh s'il avait douté de son choix de titulariser Colin Kaepernick, ce à quoi il a répondu que quelque soit sa réponse elle serait assimilable à de l'auto-promotion. « La façon dont joue Colin Kaepernick est à mettre au crédit de Colin Kaepernick et de ses coéquipiers », a-t-il ajouté.
Pour la séquence nostalgie, Sanders demande à Jim si les deux frères se sont bagarrés. Réponse de l'intéressé : « Je suis sûr que oui ». Mais concernant le vainqueur, le head coach a la mémoire qui flanche.
Sanders a ensuite posé la même question qu'à John sur la manière dont il le consolerait en cas de victoire. Là Jim a été beaucoup plus évasif disant que les deux voulaient « désespéremment gagner ce match » tout en connaissant l'autre aspect (la défaite) mais qu'« ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas que ça arrive. »

Alex Smith n'était pas sur le podium alors qu'il a conduit les Niners lors des 10 premiers matchs de la saison. Cela ne lui pose aucun problème même s'il admet (encore une fois) que sa position est dure. Mais « il aime le vestiaire, il aime ses coéquipiers » et fait tout ce qu'il peut pour aider Colin. A propos de son avenir, il n'a pas confirmé son souhait de quitter rapidement les Niners après le Super Bowl en disant simplement qu'il lui restait deux ans de contrat.

La perle de la journée est à mettre à l'actif de Randy Moss. Le WR vétéran qui jouera son deuxième Super Bowl dimanche s'est auto-proclamé « le meilleur receveur de l'histoire ». Il l'explique que pour lui les statistiques ne font pas tout (il est derrière Jerry Rice au nombre de yards) mais qu'il faut voir l'impact d'un joueur sur son équipe. Il oublie peut être un peu vite que Jerry Rice a gagné 3 Super Bowls et a été le MVP du n°23.
En dehors de ça, c'est un Moss calme et serein, qui avoue que « C'est comme un rêve » d'être au Big Game.

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  1 2 3 4 OT Final
San Francisco 3 3 17 8 0 31
Baltimore 7 14 7 6 0 34
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 Hier, j'étais un quarterback noir qui se trouvait être un bon quaterback. Aujourd'hui, je suis un bon quarterback qui se trouve être noir.  – Doug Williams, QB des Redskins, le lendemain de sa victoire lors du Super Bowl XXII.

En VO :  Yesterday, I was a black quarterback who happens to be good. Today, I'm a good quarterback who happens to be black. 

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