L'attaque des PackersUne machine très performante

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le 03/02/2011 à 00:12 par Christophe Brulefert
Mise à jour du 03/02/2011 à 00:21

Avant la saison 2010, beaucoup d'experts voyaient les Packers au Superbowl. Cependant, le chemin n'a pas été aussi facile que cela. L'équipe de Mc Carthy a subi de lourdes pertes à cause des blessures durant la saison régulière dont le coureur Ryan Grant. Néanmoins garce à une escouade offensive extrêmement performante, les Packers ont pu surmonté ces obstacles pour atteindre l'étape ultime du championnat. Les hommes de Mc Carthy ont tourné offensivement à 24,2 points en moyenne par match et à plus de 358,1 yards en moyenne par match. Les Packers ne disposent pas forcément de l'escouade offensive la plus spectaculaire de la ligue mais c'est l'une des plus efficace en tout cas. Les hommes d'aciers auront donc un challenge très difficile dimanche soir: ralentir de façon significative l'attaque des Packers. Un challenge qui semble presque impossible. Passons maintenant en revue les différents postes de cette formidable escouade.

 

Quarterack: Aaron Rodgers

 

Qui s'attendait à ce que Rodgers devienne aussi bon? Succéder à un quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
aussi bon que le fut Brett Favre n'est jamais chose aisée. La pression était énorme sur Rodgers. Pourtant le jeune homme a su faire plus que cela. Il s'est complètement imposé et a réussi à faire oublier son prédécesseur. Depuis trois ans il ne cesse de progresser. Il vient de réaliser une superbe campagne 2010 (65,7% de passes complétées, 3 922 yards, 28 Tds, 11 interceptionsInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
, un rating de 101,2). Dire qu'il n'est que dans sa troisième saison et qu'il rentre tout juste dans la meilleure phase de sa carrière. Il a encore de belles années. En attendant, Rodgers fut le catalyseur de son équipe pendant cette saison et également pendant les playoffs. Durant les phases finales, il n'a même pas ralenti. Il a même terminé avec de meilleures stats (71% de passes complétées, 790 yards, 6 touchés, 2 interceptions et un rating de 109,2). Rodgers a encore un peu de mal a être constant au cours d'un match mais il a au moins le mérite d'assurer dans les moments importants. Il ne fait aucun doute que sa performance sera décisive contre les Steelers dimanche soir. Il sera sous la pression de l'événement mais il a déja démontré qu'il était capable de faire face à la pression.

 

Running Backs: Brandon Jackson et James Starks

 

Ryan Grant devait être la star de ce poste. Malheureusement il s'est blessé très rapidement et le poste de coureur s'est retrouvé vacant. Brandon Jackson (190 courses, 703 yards, 3 essais), John Kuhn (84 courses, 281 yards, 4 Tds) et James Starks (29 courses, 101 yards) ont tenté d'assurer l'intérim pendant la saison tant bien que mal. Pas un seul des trois n'a engrangé en moyenne plus de trois yards par course ce qui est peu. Le jeu au sol constitue donc le point faible de l'équipe à priori. Seulement en playoffs, le jeu au sol à été bien plus efficace grâce à James Stark qui a brillé contre les Eagles en wildcard. Celui ci a gagné 263 yards en 70 courses et à marqué un essai. L'autre boost est venu de Rodgers lui même qui n'a pas hésité à prendre ses jambes à son cou lorsque la pression devenait trop forte (12 courses, 56 yards, 2 essais). Ces bonnes performances ont permis au moins de faire exister le jeu au sol et de ne pas rendre l'attaque aérienne trop déséquilibré. Certes, les Packers ne risquent pas de remporter le match de dimanche avec leur jeu au sol mais au moins cela permet à Rodgers de souffler un peu et les défenses adverses sont obligées d'en tenir compte.

 

Wild Receivers: Greg Jennings, Donald Driver, James Jones, Jordy Nelson

 

L'escouade de receveurs a de quoi donner des cauchemars aux coordinateurs défensifs adverse. Les Packers disposent de très bon receveurs. Greg Jennings (76 réceptions, 1265 yards, 12 essais), Donald Driver (51 réceptions, 565 yards, 4 touchés), James Jones (50 réceptions, 679 yards, 5 essais) et Jordy Nelson (50 réceptions, 582 yards, 2 essais) n'ont eu de cesse de torturer les défenses adverses tout au long de la saison. Il est pratiquement impossible de contenir ces quatre la. La présence de Jennings permet à ses coéquipiers de trouver de belles brèches dans les arrières défensifs adverses dans la mesure ou Jennings peut faire l'objet d'une prise à deux. C'est ce qui rend le jeu offensif de Green Bay particulièrement explosif. Ces quatre joueurs peuvent apporter le danger en permanence. Pendant les phases finales, Jennings (17 réceptions, 239 yards), Jordy Nelson (12 réceptions, 146 yards, 1 essai) et Donald Driver (12 réceptions, 141 yards) ont poursuivi leur festival. Malgré de beaux efforts, les Bears et les Eagles se sont avérés incapable de pouvoir contenir en même temps tous ces receveurs sur tout un match. Les Falcons, pour leur part, n'y sont pas arrivé du tout. Les Steelers sont donc prévenus. Ils auront les mains bien remplis dimanche avec ce quatuor terrible.

 

La ligne offensive: RT: B.Bulaga; RG: J.Sitton; C: SSafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".
.Wells; LG: D.Colledge; LT: CCenter (C)
c'est le joueur de la ligne offensive qui transmet le ballon entre ses jambes au QB lors du snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
.
.Cliffton; TE: A.Quarless

 

La ligne offensive des Packers n'est certes pas la ligne la plus performante de la NFL. Les six hommes des Packers ont concédé 31 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
pendant la saison régulière soit pratiquement une moyenne de 2 sacks par match. C'est décent. Cela dit les six bonshommes ont fait du bien meilleur boulot en playoffs en ne concédant que 5 sacks en trois matchs. Ils devront continuer contre Pittsburgh car la guerre des tranchées est toujours la bataille la plus décisive de ce sport. En revanche le boulot dans la construction du jeu au sol est un peu moins bon. Pas un seul coureur n'excède en moyenne trois yards par course ce qui est vraiment faiblard. Certes, la aussi, le secteur s'est amélioré pendant les playoffs mais cela risque d'être insuffisant face à une défense très agressive des hommes d'aciers. Le boulot de la ligne sera vraiment à surveiller de près pendant ce superbowl car c'est probablement la clé du match pour les Packers.

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  1 2 3 4 OT Final
Green Bay 14 7 0 10 0 31
Pittsburgh 0 10 7 8 0 25
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 Le football est comme la vie, il requiert de la persévérance, de l'abnégation, un sacrifice au travail, du dévouement et le respect de l'autorité.  – Vince Lombardi

En VO :  Football is like life, it requires perseverance, self-denial, hard work sacrifice, dedication and respect for authority. 

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