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Que les Arizona Cardinals sachent marquer des points par leur jeu aérien explosif n’est pas une révélation cette année. Mais que leur défense soit capable d’arrêter le deuxième meilleur coureur de la ligue est plutôt surprenant. C’est pourtant, ce qu’il s’est passé samedi soir au University of Phoenix Stadium, où les Cardinals ont remporté leur premier match de playoffs depuis 1998 en battant les Atlanta Falcons 30 à 24.Bertrand Berry comme un symbole

Il faut féliciter leur défense. Elle a fait un travail incroyable tout au long du match. Harvey Dahl, le guardGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB. des Falcons, ne peut que s’incliner devant la supériorité montrée par ses adversaires du soir qui ont accumulé deux interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rattrapée par un défenseur (un adversaire)., un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre. recouvert et un safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".. En tenant Atlanta à seulement 60 yards au sol (leur plus faible total de la saison), les Cardinals se sont mis dans les meilleures dispositions. Sur la plupart des actions offensives des visiteurs, la défense a amené un safety pour stopper Michael Turner. Du coup, sans un jeu au sol solide, c’est Matt Ryan qui a dû prendre en main les affaires. Mais là encore, la ligne défensive des Cards a fait fureur.
Les deux defensive ends, Bertrand Berry et Darnell Dockett, ont totalement dominé la ligne d’engagement. Au-delà de ses statistiques pas spécialement extraordinaires (3 plaquages et 1 sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).), c’est surtout par sa présence que Berry a fait une différence colossale. En battant régulièrement son vis-à-vis, il a mis une pression constante sur le quart arrière visiteur.
L’action clé de la rencontre est cependant à mettre à l’actif de Dockett Nous étions menés. Il fallait faire un gros jeu. J’ai juste bien anticipé le snap . Dès l’entame de la seconde période, le DE des Cardinals se jette sur Turner et provoque le fumble. L’arrière défensif Rolle s’empare du cuir et file sans opposition dans l’en-but. Atlanta ne s’en remettra pas.

Le jeu au sol surprenant des Cards

Décidément, c’est bien en jouant contre nature que les hommes de Wisenhunt se sont imposés. Le coach des Cardinals souhaitait installer un bon jeu de course ; encore fallait-il y parvenir. Pourtant, par l’intermédiaire du revenant Edgerrin James (qui a annoncé qu’il ne sera pas à Arizona la saison prochaine), les locaux ont pu fixer la défense de Mike Smith. Le premier essai de la rencontre en est l’exemple type. 3 courses consécutives pour faire ensuite briller le receveur Larry Fitzgerald. James a accumulé au final 73 yards en 16 courses.

La déception Turner

Du côté des Falcons, les joueurs sont généralement passés à côté de leur match. Les vétérans comme Milloy, Brooking ou encore Abraham n’ont eu aucun impact et ont même pour certains réalisé de grosses erreurs. Et que dire de la performance du coureur Michael Turner. Avec une moyenne qui s’élève à peine à 2,3 par porté, il n’a pas eu l’impact nécessaire aux Faucons pour l’emporter. A son crédit, il n’a pas vraiment été aidé par sa ligne offensive. Nous n’avons pas eu le jeu au sol que l’on voulait. Nous avons été forcé de lancer trop souvent le ballon résume parfaitement Roddy White qui termine avec 11 réceptions, un record pour la franchise de Géorgie.

Ryan : des erreurs mais aussi des promesses

C’est vrai, Matt Ryan n’a pas fait un grand match ! D’accord, il a parfois fait preuve d’une nervosité dont il n’est pas coutumier ! Il a même joué par moment comme un vrai rookie. Mais au vu de la performance globale de la ligne défensive des Cards et surtout de l’inexistence d’un jeu au sol digne de ce nom pour le soulager, le quart arrière des Falcons a fait ce qu’il a pu. Sur deux drives où les visiteurs ont marqué, il a montré un potentiel très encourageant pour sa franchise. Rappelons encore qu’il jouait là son premier match de playoffs. Et pour la petite anecdote, sa première passe s’est avérée être une interception.Ken Wisenhhunt peut être fier de sa troupe : Beaucoup de personne pensaient que nous étions la moins forte des équipes qualifiés en playoffs. Cela nous a piquer au vif. Il est vrai que les Falcons partaient légèrement favoris. Mais plus que le résultat, c’est la manière qui a surpris. La statistique clé du match au final a été, comme souvent en playoffs, les points marqués sur les pertes de balles : 14 pour Arizona sur 3 turnovers contre 7 pour Atlanta sur 1 ballons perdus.