Les Giants terrassent les Cowboys

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le 15/01/2008 à 00:00 par Christophe Brulefert
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
La saison est terminée pour les Cowboys de Dallas. En s'inclinant dimanche après-midi contre les New York Giants sur le score de 21-17, les hommes de Wade Philips deviennent la première équipe de la NFC, classée première à l'issue de la saison régulière, à chuter lors des Divisionals depuis l'instauration du format actuel des playoffs en 1990. L'entraîneur Wade Philips reste donc toujours sans victoire à ce stade de la compétition. Les hommes de Tom Coughlin, pour leur part, auront le privilège de disputer leur première finale de conférence depuis janvier 2001 au Lambeau Field stadium contre les Green Bay Packers. C'est aussi leur première finale de conférence à l'extérieur depuis la victoire du club chez les 49ers de San Francisco en janvier 1991.

Eli Manning gigantesque

La performance du quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
de l'équipe new-yorkaise a joué un grand rôle dans la victoire de son équipe. Pourtant réputé pour être très inconsistant, Eli démontre depuis le début de ces phases finales qu'il peut élever son niveau de jeu et jouer avec beaucoup de constance. Tout comme lors du match contre les Bucs, Eli a réalisé un superbe match (12/18, 67%, 163 yards, 2 touchés).

Si on est loin des statistiques de Tom Brady, il n'en demeure pas moins vrai que le petit frère de Peyton a fait quand même ce qu'on attendait de lui, à savoir gérer le jeu sans commettre d'erreur malgré la pression du front four adverse. Plutôt que de paniquer et de forcer ses passes, Eli a très bien su distribuer le jeu aérien tout en se contentant de prendre ce que la défense lui donnait.

La meilleure preuve est le superbe drive offensif réalisé par les Giants juste avant la mi-temps pour égaliser au score alors qu'il ne restait plus que 53 secondes lorsque les hommes de la Big Apple ont démarré leur drive.

Une bien meilleure efficacité dans la red zone

C'est indéniablement le facteur le plus décisif de la rencontre. Les visiteurs se sont retrouvés deux fois dans la zone rouge adverse dimanche et deux fois les Giants ont inscrit les sept points. Les texans, pour leur part, se sont retrouvés quatre fois dans les vingt yards adverses. Sur leurs deux premières tentatives en première mi-temps, les hommes de Philips ont inscrit le touché (dont un après un drive de plus de dix minutes en second quart-temps).

Malheureusement, en seconde période les Cowboys se sont cassés les dents. Lors du troisième quart-temps, l'équipe locale a même trouvé le moyen de perdre du terrain à la suite d'une pénalité et d'un sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
sur Romo. Enfin, en toute fin de match sur la quatrième tentative, le QB Tony Romo n'a pas su trouver un receveur démarqué dans l'end zone et s'est même fait intercepté sur la quatrième tentative. Deux occasions manquées qui ont fait la différence.

Une performance défensive incroyable en seconde mi-temps

Lors des trente premières minutes de jeu, la défense de Coughlin s'est montrée bien décevante. Incapables de s'imposer sur la ligne de srimmage, les Giants n'ont pas su stopper le jeu au sol adverse. Le coureur Marion Barber s'est régalé (27 courses, 129 yards, 1 touché mais 80% de ses yards ont été gagnés en première mi-temps). L'attaque locale a pu jouer en toute décontraction (10/16 sur les troisièmes tentatives) et Tony Romo s'est montré efficace. Les texans se sont même permis le luxe de réaliser un drive de 96 yards en second quart-temps pendant plus de dix minutes.

En seconde mi-temps, les choses ont subitement changé. Les new-yorkais ont pu s'imposer sur la ligne de scrimmage et stopper le jeu au sol. Les Cowboys se sont donc retrouvé dans l'obligation de passer beaucoup plus et le front four a pu mettre davantage de pression sur Tony Romo (18/36, 201 yards, 1 touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
, 1 interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
). Les Giants ont également su stopper l'attaque locale dans sa propre zone rouge à deux reprises pour ne concéder que trois points.

La discipline et les approximations

A ce jeu là, les Cowboys se sont auto-détruits. Ils ont commis 11 pénalités pour 84 yards. C'est énorme. Dans ce type de match, une équipe ne peut se permettre autant de pénalités. En attaque, lors des trente dernières minutes, les texans se sont souvent retrouvés avec des troisièmes tentatives assez longues en raison de pénalités stupides. Tout l'inverse de leur première moitié de match où les troisièmes downs étaient courts et par conséquent plus faciles assez convertir.
Les Giants, pour leur part, n'ont commis que trois pénalités pour 25 yards.

L'autre facteur est l'approximation du quarterback Tony Romo. Celui-ci n'a complété que la moitié de ses passes ; une performance bien médiocre. Il est vrai qu'il n'a pas été aidé par ses receveurs qui lâchaient des ballons facilement récupérables (Crayton) ou bien qui ne suivaient pas les tracés convenus. Au final, toutes ces approximations et ce manque de discipline expliquent facilement pourquoi l'équipe locale s'est montrée totalement inefficace en deuxième mi-temps. Bye bye Cowboys !

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 Hier, j'étais un quarterback noir qui se trouvait être un bon quaterback. Aujourd'hui, je suis un bon quarterback qui se trouve être noir.  – Doug Williams, QB des Redskins, le lendemain de sa victoire lors du Super Bowl XXII.

En VO :  Yesterday, I was a black quarterback who happens to be good. Today, I'm a good quarterback who happens to be black. 

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