• 17/3 20h43 — Les Molosses ont du mordant !
• 3/3 20h28 — La Défense des Cougars a tenu bon
• 12/2 5h23 — Les Chiefs réalisent le back-to-back
• 11/2 1h35 — Preview Super Bowl LVIII
• 8/2 16h45 — Media Day - 49ers
• 7/2 23h17 — Chiefs Media Day - Mercredi
• 7/2 8h27 — Media Day
• 6/2 15h52 — Opening Night
• 29/1 11h30 — San Francisco renverse Detroit dans un match spectaculaire
• 29/1 11h12 — Les Chiefs dominent des Ravens timorés

Non, vous ne vous trompez pas, les New York Giants iront bien au Super Bowl pour tenter de mettre un terme à l'invincibilité des New England Patriots. Au terme d'un match incroyable, les hommes de Tom Coughlin se sont imposés pour la dixième fois consécutive à l'extérieur (record NFL) à force de détermination et de volonté. Ils rejoignent les New England Patriots (1985) et les Pittsburgh Steelers (2005) comme étant les 3 seules équipes à accéder au Big game après trois succès de rang loin de leur base. Eli et ses compagnons auront donc le privilège de retrouver à nouveau l'équipe de Bill Belichick pour un match revanche qui s'annonce déjà palpitant.

Les Giants ont dominé sur la ligne de scrimmage

Les Giants ont parfaitement démontré pourquoi ils ont pu atteindre ce niveau de la compétition. Les new yorkais sont arrivés avec un plan de jeu simple : imposer leur jeu au sol pour contrôler l'horloge et réaliser de long drive offensif. Cela a fonctionné à la perfection. Les hommes de la Big Apple ont tout simplement dominé la rencontre. La ligne offensive s'est montrée impeccable et a pu creuser de belles brèches dans la défense pour le jeu au sol.

Brandon Jacobs (21 courses pour 67 yards, 1 TD) et Ahmad Bradshaw (16 courses pour 63 yards, 1 TD) ont complètement détruit la défense des Packers. Les Giants sont restés en attaque pendant plus de 40 minutes ce qui a permis aux défenseurs de rester frais (façon de parler compte tenu du froid ambiant) et de faire la différence aux moments clés.

Eli a fait une nouvelle fois la différence

Pour la troisième fois de suite, le quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. Eli Manning a su faire la différence pour son équipe. Comment ? Tout simplement en évitant de commettre des erreurs. Certes Eli n'a pas lancé de passe de touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir) mais il n'a pas lancé la moindre interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire). non plus. C'est justement là que tout se joue. Une fois de plus, il a parfaitement su lire la défense adverse se contentant de prendre ce qu'elle voulait bien lui laisser, sans jamais forcer ses passes. Eli semble donc être devenu beaucoup plus patient et ne panique plus sous la pression. Résultat : les NYG sont plus consistants.

Le manque de jeu au sol a coûté cher aux Packers

Comment peut-on espérer gagner un match de playoffs quand on ne court que 14 fois à niveau ? C'est la question que doit se poser Mc Carthy, le coach de Green Bay, depuis la fin du match. En effet, les chances de gagner sont faibles. Les hommes du Wisconsin avaient pourtant connu beaucoup de réussite en fin de saison et contre Seattle une semaine plus tôt. Est-ce la peur que Grant commette à nouveau des fumblesFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre. qui a poussé Mc Carthy à baser son playcalling essentiellement sur des passes ? Impossible d'y répondre.

En attendant, cette stratégie a coûté chère aux Packers. Non seulement Brett Favre et ses coéquipiers en attaque ne sont restés que 22 minutes sur le terrain mais en plus, ils étaient très prévisibles à force de ne faire que passer. Les chiffres sont tout simplement éloquants : 35 passes pour seulement 14 courses soit 71% des jeux ont pris le chemin des airs. Difficile de pouvoir faire plus déséquilibré.

Les Giants, pour leur part, se sont montrés nettement plus équilibrés offensivement : 40 passes et 39 courses soit 51%. L'avantage d'avoir une attaque homogène est de pouvoir diversifier ses armes offensives et de rendre la tâche de la défense plus difficile en étant obligé de respecter à la fois la passe et la course.

Green Bay a perdu la bataille des turnovers

Brett Favre est un très grand quarterback qui a souvent fait preuve de génie. Malheureusement, il a aussi souvent commis de grossières erreurs qui ont fait perdre son équipe. Malgré sa grande expérience des playoffs, Brett a montré son plus mauvais côté dimanche en lançant deux interceptions dont une fatale lors des prolongations. Là aussi, il est impossible de remporter un match si on fait pas preuve de discipline et de précision.

Cette contre-performance risque de beaucoup faire réfléchir Brett durant l'inter-saison bien qu'il ait déjà annoncé son intention de revenir en 2008. Les Packers aussi risquent de réfléchir. Ils ont drafté Aron Rodgers lors du premier tour de la draft 2005, qui ne fait que du banc depuis. Cela fait cher payé pour un premier tour de draft. Mais ceci est une autre histoire.

Conclusion

Cette défaite est profondément amère pour les fans du Wisconsin et les prochains mois pourraient bien être compliqués. Pour les Giants, tout va bien. La plupart des hommes de Coughlin vont disputer leur premier Super Bowl. Pour la franchise, ce Super Bowl XLII sera la quatrième participation de son histoire. La dernière fois, les new yorkais étaient tombés sur une équipe de Baltimore déchaînée et s'étaient faits massacrer 34-7.

Cette fois le challenge sera également de taille face aux Patriots, toujours invaincus, même si les Giants avaient compliqué la vie de l'équipe de Belichick lors de la dernière journée. Mais désormais, Boston dispose de plusieurs vidéos sur la franchise de New York dont celles sur leur précédente rencontre. On peut faire confiance au stratège Belichick pour trouver la parade. De plus, le match se déroulera dans un climat très propice au jeu rapide et aérien des Patriots.

L'équipe de New York pourra-t-elle continuer sur sa lancée et réaliser l'exploit incroyable de battre New England lors du Big Game ou bien s'agira-t-il de l'épreuve de trop ? Réponse dans deux semaines.

NFL.com vidéos

Highlights
Conférence de Presse : Giants
Lawrence Tynes sur son field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB., la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit. victorieux
Conférence de Presse : Packers