AFC : la course au titre est ouverte.

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le 04/01/2010 à 00:00 par Thomas Depaepe
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
Après la 17éme journée et l’élimination (entre autre) du champion en titre, nous connaissons enfin les 6 qualifiés qui vont se disputer la place de finaliste. Si certaines équipes semblent au dessous du lot, la course reste tout de même très ouverte coté AFC et on a vu l’an dernier qu’une équipe « moins flashy » comme les Cards a disputé le Superbowl et aurait pu le gagner.
Regardons donc les 6 qualifiés d’un peu plus prés pour voir leurs forces et leurs faivlesses.San Diego Chargers : les favoris
11 victoires d’affilées et 13 au total dans la saison. Tous les principaux blessés sont de retours et depuis 5-6 journées, les Chargers est de loin la franchise la plus impressionnantes de la ligue ; et cela autant pour leur attaque ultra-aérienne que pour leur défense de fer : les 4 tentatives stoppées sur leurs 1 yards contre les Cowboys ont marqué les esprits.

En attaque la force des Chargers est de contraindre l’adversaire à subir : Philip Rivers impose en effet un rythme ultra dense en début de match et dernièrement toutes les franchises se sont cassées les reins à vouloir lutter sur les tracés longs et rapides. Ceux qui ont tentés des blitzsBlitz
tactique défensive où les défenseurs sont chargés d'aller sacker le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
ou de plaquer le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
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le plus tôt possible afin d'infliger une perte de terrain à l'attaque. Mais il y a un risque : la défense doit être rapide car sinon elle s'expose à une passe longue.
ont subis les tracés courts, ceux qui ont couvert long on subi une baisse de tonus a un moment contre des receveurs de deux mètres qui évoluent dans la stratosphère.
En attaque, ils ont une faiblesse relative au sol ; relative car Tomlinson reussi quelques percées dans le match et Darren Sproles n’est jamais contre l’épauler lorsque LT léve le pied.

En défense par contre, la premiére ligne n’est pas forcément impériale contre la course. L’absence de Jamal Williams se fait toujours sentir et les Chargers se sont souvent piétiné sur les courses adverses axiales. Cette faiblesse pourrait être exploitée par les Ravens, mais cette faiblesse est compensée depuis quelques matchs par le linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
intérieur Brandon Siler qui est intraitable.
Concernant la défense longue, les Chargers sont là plus à l’aise avec le duo Cromartie/Jammer en man-to-man.

Indianapolis Colts : les vacanciers
Cela fait deux ans que les Chargers éliminent les Colts en playoff et cette saison il y a fort à parier que les deux équipes se rencontrent à nouveau. La force des Colts ? Peyton Manning. Lors que le “sheriff” est en ville, Indianapolis ne craint personne… lorsque ce dernier tousse, c’est toute la franchise qui s’enrhume.
Evidement le MVP n’est pas le seul (Reggie Wayne, Dallas Clark, Dwight Freeney, Robert Mathis…) mais il rend tout le monde meilleur. Pensez à Pierre Garçon ou Austin Collie : ces deux rookies explosent chez les Colts car ils sont servis sur un plateau à chaque passe.
Si l’on met de coté les deux dernières rencontres ou les joueurs ont joué avec l’esprit ailleurs, le bilan de 14-0 reflète une réalité plus complexe qu’il y paraît : en effet, à de très nombreuses reprises (Patriots, 2 fois contre les Texans…) Indianapolis aurait pu perdre… mais à chaque fois Manning et la chance leur a souri. Maintenant qu’ils ont choisi de prendre 3 semaines de congés anticipés, ils doivent retrouver cette grinta, cette croyance absolue en Manning qui les sublime… mais en auront t’il la capacité ?

New England Patriots : l’experience
Comme tous les ans, les Patriots sont de serieux candidats au titre, mais contrairement à l’année derniére ou ils ont réalisé une super saison et pas été en playoff, ils sont cette année en playoff bien qu’ayant eu moins de brio en saison. Le retour de blessure de Tom Brady a évidemment pris du temps et lors des premiéres rencontres les automatismes étaient absents : la victoire écrasante contre les Titans a été le premier réel match ou tout a bien coulissé coté Patriots. Il y a ensuite eu le match contre les Colts qui a été perdu mais qui était l’un des plus beau signé par l’attaque mais qui a montré aussi que le problème cette année était du coté de la défense longue. En défense, Leigh Bodden et Vince Wilfork sont pour l’instant out ce qui pourrait poser des problémes en Wildcards.
Toujours coté blessé, l’absence de Wes Welker même si elle sera partiellement compensée par son clone (Julian Edelman) pourrait se traduire par plus de balles pour Laurence Maroney revenu à son meilleur niveau à temps devrait soulager le jeu aérien.
Sans oublier du coté de leurs forces leur expérience des grands matchs et leur coach de légende, Bill Belichick, qui a plus d’un tour dans son sac.

Baltimore Ravens : les outsiders
Les seconds de l’AFC Nord, sont pour moi le dernier des 4 favoris coté AFC. Les Ravens ont en effet une défense courte de fer menée par Ray Lewis qui est à son meilleur niveau ; Terrell Suggs est lui aussi très bon dans cette fin d’année et fera souffrir bien des lignes offensives. Coté défense longue, l’équipe est beaucoup plus fébrile, mais les playoffs sont un moment qui peut transcender certains joueurs jusqu'à lors assoupis : alors attention à ne pas sous-estimer leur défense longue qui allie rookies cornerbacks et safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".
experimentés.
En attaque, leur jeu aérien est trop peu constant à mon gout, mais Ray Rice est capable a lui tout seul d’emporter la décision. Et lorsqu’il sort, la menace Willis McGahee entre. Deux coureurs puissants donc, des receveurs un peu nonchalants et un Flacco meilleur que l’an passé : voici deux raison pour les fans d’espérer, et une raison de douter.

Cincinnati Bengals : l’erreur de casting
L’équipe la plus surprenante de l’année est sans conteste les Bengals qui avaient un plan pour gagner l’AFC Nord et qui l’ont exécuté à merveille. Mais sorti de l’AFC Nord, leurs performances ont été décevante et on les vois mal gagner un match (à part contre les Ravens) en playoff. Leur défense n’est plus que l’ombre de ce quelle a été en début de saison et va souffrir de l’absence de leur perle du pacifique Rey Maualuga.
En attaque Carson Palmer réalise sa meilleur saison et est devenu un véritable leader qui a su rassembler ses hommes après le decés de Chris Henry, mais avec Ochocinco blessé pour le prochain match il va chercher ses cibles.
Pour moi l’équipe est en perte de vitesse et pourrait s’incliner dés ce week-end contre des Jets pourtant faiblards.

New York Jets : les miraculés
Il y a deux semaines, Rex Ryan pleurait pèque en expliquant que son équipe était éliminé. Après avoir revu le classement, il est revenu nettement plus heureux devant les caméras expliquer que son équipe allait se battre pour les playoffs. Les Colts leur ont donné un serieux coup de main lors de l’avant dernière journée en retirant Manning du terrain, mais ce week-end ils se sont fait leur trou tout seul contre des Bengals au point mort.
Rex Ryan sait qu’il peut s’appuyer sur plusieurs forces : une défense d’élite avec des bons joueurs a tous les postes (Derelle Davis étant évidemment le joyau défensif de la franchise) ce qui permet autant de jouer la sécurité que le pass rush a outrance et un jeu au sol efficace qui ne déçoit jamais.
A l’opposé de ces forces il y a l’inexpérimenté Mark Sanchez qui est loin d’être une assurance tout risque a ce poste. Lors de la saison, Mark Sanchez a montré de la fébrillité loin de New York et ces playoffs, les Jets les joueront à l’exterieur quelque soit le nombre de matchs qu’ils jouent… mauvais signe donc.
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 Je ne vois pas de différence entre ce qu'il fait et ce qu'il est. C'est une façon artistique de jouer en ligne offensive. Il fait paraître la tâche facile.  – DeDe Muñoz à propos de son mari Anthony

En VO :  I don't see any contrast between what he does and the way he is. It's an artistic way of playing the offensive line. He makes it look easy. 

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