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Duel des invaincus : Denver domine largement Green BayVictoirieux 29-10, les Broncos 7/7 !
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Le Sunday Night nous offrait un duel d'invaincus entre les Denver Broncos (7-0) et les Green Bay Packers (6-1). Plusieurs questions attendaient des réponses : l'attaque de Denver allait-elle enfin carburer ? Sa défense allait-elle pouvoir arrêter Aaron Rodgers ? Laquelle des deux équipes avaient tiré le meilleur profit de sa semaine de repos ? A toutes ces questions, la réponse a été à l'avantage de la franchise du Colorado qui réalise son match le plus complet de la saison, face à l'une des meilleures équipes de la ligue. Retour sur ce succès 29-10.
Remodelée, l'attaque de Denver version 2015 se cherche depuis le début de la saison et c'est peu dire. Peyton Manning inquiète, la ligne offensive est perméable et le jeu au sol anémique. Le moins que l'on puisse dire est que le travail fourni durant ces deux semaines de repos a porté ses fruits. Denver a proposé un jeu agressif dès le début du match où Manning a d'emblée testé les arrières défensifs de Green Bay, qui perd rapidement 2 d'entre eux : Quinten Rollins et Sam Shields. En 16 minutes, la meilleure défense de la ligue avec 16,8 PPM concèdent 2 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir).
Peyton Manning fait taire les critiques
Commençant sur un 8/10 pour près de 200 yards, Manning a paru affûté, trouvant ses cibles avec beaucoup de précision, aussi bien sur les tracés courts que sur les tracés longs. Il a aussi bénéficié d'une excellente protection de sa O-Line qui a de surcroit permis à C.J. Anderson et Ronnie Hillman de gagner 160 yards et marqué 3 TDs en cumulé. Une première cette saison. L'attaque a gagné pile 500 yards contre 320 environ sur les 6 premiers matchs.
La seule ombre au tableau est l'INT de Manning par Damarious Randall même si le match était plié. Avec 7 TDs et 11 interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rattrapée par un défenseur (un adversaire)., Manning a l'un de pires ratings des QBs starters... mais son équipe est invaincue. Il termine sur un 21/29 pour 340 yards et 1 Int (rating 98.2). Le quintuple MVP rejoint également Brett Favre avec 186 victoires en carrière. Il lui aura fallu 34 matchs de moins pour y parvenir.
La défense impressionne de plus en plus
L'Orange Crush passait un test cette nuit. Elle n'était pas face aux Browns ou aux Chiefs, mais elle devait déjouer les plans d'Aaron Rodgers. La mission a été accomplie avec maestria. Rodgers (14/22, 0 TD et 0 Int., rating 69.7) n'a lancé que 77 yards soit de très loin le plus petit total de sa carrière quand il tente +20 passes. Le backfield défensif a complètement éteint les receveurs du Wisconsin tout en empêchant les improvisations du passeur. Le jeu de course est ainsi limité à 90 yards dont 38 yards en 11 courses et 1 TD par Eddie Lacy.
A ce moment, les Packers reviennent à 10 points (17-7) puis à 7 sur un field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB., la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit. de 56 yards de Mason Crosby en ouverture de la 2ème mi-temps. Le début d'un come-back ? Aucunement. L'attaque locale repart de plus belle et sait profiter de la blessure momentanée du LBLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive. star Clay Matthews pour placer une course plein axe d'Anderson pour 28 yards et le TD.
Dans le dernier acte, la défense qui n'a pas volé un ballon, ni encore marqué de point, sacke 3 fois Rodgers. Sur l'un d'entre eux, DeMarcus Ware arrache le cuir qui finit dans la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain. pour un safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".. 29-10 Broncos.
Les Broncos 2015 sur les traces de 98
En ce soir où Pat Bowlen, le propriétaire de la franchise depuis 1984 était introduit au Ring of Honor du club, les Broncos signent leur meilleur départ depuis 1998, la dernière saison de John Elway, conclue par un doublé. Ce match, qui était aussi la revanche du Super Bowl XXXII (saison 1997), s'est gagné avec les mêmes recettes qu'à l'époque de coach Shanahan : belle attaque, gros jeu de course et redoutable défense. Mais attention à ne pas s'enflammer, le mois de novembre reste compliqué puisque les Colts, les Bears de coach John Fox et le Manning Brady n°17 le 29 novembre sont au programme.
Les Packers ont pris une claque et n'auront pas le temps de cogiter. Ils se déplacent chez les Panthers, toujours invaincus également, reçoivent les Lions puis vont à Minnesota qui n'a qu'une victoire de retard sur eux aux classements. La NFC Nord est loin d'être gagné pour les hommes de Mike McCarthy.
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