Les Seahawks sans problème face aux PackersLes champions seront là en 2014

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Michael Bennett arrache le ballon à Aaron Rodgers
Michael Bennett arrache le ballon à Aaron Rodgers
le 05/09/2014 à 19:40 par Pierre-François Flores

Que ceux qui avaient un doute sur la capacité des Seattle Seahawks à digérer leur succès lors du dernier Super Bowl se rassurent : les champions 2013 seront bien là en 2014. Lors du match d'ouverture de la saison, ils ont dominé sans problème les Green Bay Packers 36 à 26.

Des deux côtés du ballon, les stars de Seattle étaient présentes. En défense, Si les Kam Chacellor, Bobby Wagner et Byron Maxwell ont plié en début de match, Green Bay menant 7-3 à la fin du premier quart-temps, ils ont finalement complètement éteint une attaque résolue à ne pas lancer en direction de Richard Sherman. Offensivement, Marshawn Lynch a gagné 110 yards en 20 courses et marqué 2 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
et Russell Wilson (19/28 pour 191 yards et 2 TDs) a fait sauter le verrou défensif en trouvant à 7 reprises un Percy Harvin virevoltant (59 yards).

Après la prise de commandes des Packers, Wilson mène un drive de 70 yards en 5 jeux conclu par 2 passes de 33 yards consécutives. La première pour Harvin et la seconde pour Ricardo Lockette et le TD. Sur la série suivante, Lynch marque son premier touché et donne une avance de 7 points aux Seahawks. (17-10 à la mi-temps).

Une deuxième mi-temps à sens unique

La défense des Packers menée par Clay Matthews (4 plaquages et un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
forcé) résiste bien sur le premier drive avant de prendre le bouillon. Il faut dire que Jordy Nelson (9 réc. 83 yards) ne leur a pas simplifié la tâche avec une passe captable touché du bout des doigts qui finit dans les mains de Maxwell. La bonne possession est convertie en 3 points de plus pour les locaux qui vont, un peu plus tard, frapper une nouvelle fois avec leur défense.

Sur le premier snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
de sa série, Rodgers est sacké par Michael Bennett qui force en même temps le fumble. Le cuir est récupéré par un Packer mais dans sa end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.
pour le safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".
. 22-10 Seattle.
De nouveau en attaque suite au free kick de Masthay,  les champions se mettent hors de portée sur le premier jeu du dernier quart-temps par Lynch, encore, qui marque sur une course de 3 yards. 29-10 Seattle.

Green Bay reprend un mince espoir suite à la réduction de l'écart par Aaron Rodgers (23/33, 189y., 1 TD, 1 int) pour Cobb (29-16, transformation à 2 points manqué) avec un peu moins de 10 minutes à jouer. Mais Wilson orchestre un drive de 80 yards en 7 minutes aux allures d'estocade, achevé par une passe de TD pour Coleman.

La franchise de l'état de Washington continue avec les mêmes recettes qui ont fait sa gloire en 2013. Reste à savoir si leurs adversaires auront suffisamment de 5 mois pour trouver l'antidote.

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  1 2 3 4 OT Final
Seattle 3 14 5 14 0 36
Green Bay 7 3 0 6 0 16
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 La force est importante. Mais la première chose est de connaître votre adversaire. Si vous le connaissez lui et ce qu'il aime faire, et que vous essayez de l'en empêcher, de le forcer à tenter autre chose, alors vous avez déjà remporté la moitié de la bataille.  – Jonathan Ogden

En VO :  Strength is important. But the number one thing is knowing your opponent. If you know your opponent and what they like to do, and you try to take that away from them, force them to another move, then that's half the battle right there. 

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