Les Bengals au crible

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La défense des Bengals : dominatrice ?
La défense des Bengals : dominatrice ?
le 01/01/2014 à 03:02 par Thomas Depaepe

Quelques jours avant le début des Playoffs NFL, FA.com passe en revue les forces en présence à travers une analyse des équipes encore en course. Après les Packers, voici la présentation des Bengals.

Logique représentant d'une AFC Nord qui a sombré cette saison, les Bengals ont su déjouer les pièges et se révéler impériaux à la maison pour arracher une qualification au playoff... mais lors des précédentes saisons leurs qualifications en Wildcards se sont toujours soldés par une élimination immédiate, donc ont-ils les moyens de faire mieux cette année ?

Le calendrier

Assez constant toute la saison les Bengals ont mené leur barque sans trop de difficulté du côté de l’AFC. Impériaux à domicile (8 victoires en 8 matchs à la maison), les Bengals ont assez mal voyagé cette saison en perdant à Pittsburgh, à Baltimore, à Miami, à Cleveland, à Chicago et ils n’ont signé que deux victoires hors de la « jungle » : face aux Bills et face aux Lions.

Leur gros match de l'année reste sans conteste leur performance défensive face aux Patriots en week 5 (victoire 13-6) : Tom Brady avait en effet été passé à la lessiveuse avec 4 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
et une interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
subie.

Les forces

Clairement la force de l’équipe est sa défense coachée par Mike Zimmer qui se classe dans le top 5 de n’importe quelle catégorie statistique : 44 sacks, 20 interceptions, 19,1 points concédés par match 305 yards seulement de concédés en moyenne…. Cette défense commence avec une première ligne impressionnante menée par Wallace Gilberry (7,5 sacks), Carlos Dunlap (7,5 sacks)  et le géant (mais trop peu discipliné) Michael Johnson (3,5 sacks et une interception), mais c’est surtout la ligne des linebackersLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
qui a imprimé sa marque sur les adversaires ; Vontaze Burflict est tout simplement stratosphérique (171 tackles, 3 sacks cette année, 1 inteceptions et 2 fumblesFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
recouverts) alors que Rey Maualuga et James Harrison font parler leur puissance au sein de cette défense 43. De la défense pur jus AFC Nord (beaucoup de pression sur la ligne et du blitzBlitz
tactique défensive où les défenseurs sont chargés d'aller sacker le QB ou de plaquer le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
le plus tôt possible afin d'infliger une perte de terrain à l'attaque. Mais il y a un risque : la défense doit être rapide car sinon elle s'expose à une passe longue.
pour aider la couverture longue) pour les hommes de Marvin Lewis.

L’autre grande force de l’équipe est le duo au sol : BenJArvus Green-Ellis (756 yards) et Giovanni Bernard (695 yards) sont en effet un monstre à deux têtes vraiment impressionant.

Les faiblesses

Il y a évidemment Andy Dalton… qui il est vrai sort de sa meilleure année jamais signée depuis son arrivée en NFL (61,9% de passes complétés, 4.296 yards, 33 TD pour 20 interceptions)… mais Andy Dalton a pour l’instant un bilan pitoyable en playoff : 0 TD, 4 interceptions, un rating de 48,6… et des ratages complets comme l’an dernier où il a manqué de 3 bons mètres un AJ Green totalement démarqué et qui aurait pu donner la victoire aux siens. Alors évidement the Red Riffle est en progrès net cette saison, mais il a aussi raté des matchs et donc rien n’indique qu’il ne va pas à nouveau s’effondrer en playoffs.

L’autre faiblesse de l’équipe est certainement le backfield un peu léger et assez inconsistent (mais ce dernier bénéficie à plein du travail de la ligne défensive et donc tant que cette dernière tient bon, la faiblesse relative du backfield n’est pas si importante que cela).

La forme actuelle

Difficile de donner avec certitude des éléments sur la forme des Bengals car l’équipe est quelque peu en roue libre depuis 2 semaines. En effet avec une fiche très positive dans l’AFC Nord au moment de leur Bye-Week en semaine 12, les Bengals ont alors disposé des Chargers (avec un ball control assez impressionnant) puis des Colts et ainsi acquis leur qualification… le reste ce fut une défaite face aux Steelers, une victoire contre des Vikings anémiques et sans originalité et enfin une victoire donnée par les Ravens lors de la dernière journée (Joe Flacco ayant été absolument absent alors que sa défense signait 4 interceptions sur Dalton).

Les ambitions

Revenir en playoff était l’ambition de l’équipe, maintenant ils savent que tout est possible et cette saison ils ont battu les Colts et les Patriots donc ils sont plutôt en position de solide prétendant pour une finale AFC… mais il y a quand même de sérieuses inconnues sur le niveau d’Andy Dalton et il sera difficile d’en faire un possible finaliste avant de voir quel Dalton nous verrons en playoff.

Les joueurs à suivre

Personnellement j’en vois 3 : le duo BenJarvus Green-Ellis et Giovanni Bernard car le Ball control sera décisif face aux Chargers et c’est pour moi ce duo qui décidera du sort du match, et en défense il faudra surveiller Vontaze Burflict qui est le X-factor de l’équipe.

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  1 2 3 4 OT Final
Cincinnati 0 10 0 0 0 10
Los Angeles 7 0 10 10 0 27
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 Je vous l'échange contre un pack de bière et elles n'ont même pas à être fraiche.  – Le coach des Eagles Buddy Ryan à propos de son coureur Earnest Jackson.

En VO :  Trade him for a six pack ; it doesn't even have to be cold. 

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