Les Jets survivent à 20 pénalitésVictoire 27-20 sur les Bills

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Stephen Hill capte un TD de 51 yards
Stephen Hill capte un TD de 51 yards
le 24/09/2013 à 00:25 par Pierre-François Flores

En football américain, on dit d'une équipe qui commet trop de pénalités qu'elle s'auto-détruit. Hier, les New York Jets ont établi un nouveau record de la franchise avec 20 pénalités pour 168 yards mais l'ont tout même emporté. Si leur défense a été indisciplinée au possible, elle a paradoxalement contenu l'attaque des Buffalo Bills et contribue grandement au succès final 27 à 20.

Le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
des Bisons EJ Manuel a été sacké à 8 reprises pour -38 yards et les coureurs ont été pris derrière la ligne de scrimmage 6 fois pour -12 yards. Malgré tout, les pénalités auraient pu coûter cher aux Jets.
Alors qu'ils avaient dû se contenter de 4 field goalsField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
jusque-là, Buffalo voit sa première série du 4ème quart-temps boostée par 4 pénalités synonymes de gros gains. Finalement, Manuel (19/42, 243 yards et 1 TD) trouve Scott Chandler pour 33 yards et le touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
. La conversion réussie à 2 points (Manuel pour Stevie Johnson) met les deux équipes à égalité (20-20) à 10:39 de la fin du match.

Mais il était écrit que Geno Smith allait permettre à son équipe de l'emporter. Sur la série suivante, il trouve un Santonio Holmes flamboyant (154 yards en 5 catches) pour 69 yards et le TD de la victoire. Il s'était déjà connecté avec Stephen Hill pour 51 yards et les 6 points lors du deuxième acte.
Le rookie QB de NY (16/29, 331 yards, 2 TDs et 2 int.) a dominé celui de Buffalo dans à peu près tous les secteurs du jeu. S'il a gagné moins de yards au sol (14 contre 40), il termine avec un pourcentage de réussite très nettement supérieur, plus de yards à la passe avec des lancers longs ultra-précis, une meilleure capacité à échapper à la pression et un touchdown sur un QB draw de 8 yards.

Les Jets, 3ème de leur division avec 2 victoires, peuvent aussi être très satisfait du travail au sol colossal de Bilal Powell qui a porté le ballon à 27 reprises pour un record personnel de 149 yards. S'ils se disciplinent les Verts et Blancs peuvent espérer se sortir de cette division dominée par les Patriots et les Dolphins, tous deux invaincus (3-0).

Buffalo a par contre quelques raisons de s'inquiéter avec 1 victoire en 3 matchs. Plus que le bilan, la manière doit donner des soucis à Doug Marrone : production aérienne insuffisante, protection du QB inexistante et jeu de course en difficulté dimanche, les axes d'amélioration ne manquent pas. Problème, il va falloir faire vite, le premier quart du championnat sera dernière nous (déjà !) dans une semaine.

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  1 2 3 4 OT Final
New York 7 10 3 7 0 27
Buffalo 0 6 6 8 0 20
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 Quand tu gagnes, ne dis rien. Quand tu perds, dis-en encore moins.  – Paul Brown

En VO :  When you win, say nothing. When you lose, say less. 

Citation réelle proposée par Trixi. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !