Ravens : un favori logique contre les Texans

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Ray Rice au match allez contre les Texans
Ray Rice au match allez contre les Texans
le 13/01/2012 à 23:50 par Thomas Depaepe

Face aux Texans, se dressera dimanche à 19h, une équipe des Ravens qui reste sur 6 succés en 7 matchs, dont 3 victoires contre des équipes présentes en playoff cette saison. Baltimore fait donc office de favori du match car ils ont battu cette saison, et avec aisance, les Texans et en plus les Ravens sont à 5 victoires en 5 matchs contre les Texans.

 

Ravens vs Texans : Round 1.

Avant de rentrer dans l’analyse, pour ceux qui ne se rappelleraient plus du match en saison, il est nécessaire de rappeler 2-3 faits ; premièrement, Arian Foster avait été totalement écœuré par la défense qui l’avait limité à 49 yards (3,3 yards par porté) alors que Ray Rice remportait lui 161 yards face à la meilleur défense de la ligue (au moment de la 6éme journée).

Deuxièmement, Matt Schaub avait eu le plus grand mal a échapper aux sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
(4 sacks réussis par les Ravens) et à la pression, et il avait signé un match très moyen… alors que Flacco lançait plus de 300 yards dont plus de 130 rien que sur Anquan Boldin.

En gros l’archétype du match défensif à oublier pour Houston, à l’inverse un match à se remémorer pour les fans des Corbeaux.

 

Baltimore ou l’inconstance?

Après avoir lancé leur saison en fanfare sur le score de 35-7 contre des Steelers incapables de résister au rouleau compresseur défensif mené par un Ray Lewis impérial (Pittsburgh n’avait pris que 66 yards au sol sur la rencontre, mais surtout la défense avait forcé 7 turnovers) alors que l’attaque au sol menée par Ray Rice pulvérisait le rideau de fer avec 170 yards (5,5 yards par porté). La saison était donc bien partie ? Pas si sûr puisque la semaine suivante, les Ravens perdaient misérablement 26-13 contre les Titans : Ray Rice n’arrivait qu’a couvrir 45 yards et l’attaque perdait 3 ballons pendant que la défense se révélait incapable de stopper le vétéran Matt Hasselbeck.

Mais après la défaite, 2 victoires franches ont suivies : 34-17 contre les Jets (4 turnovers forcés) puis contre les Texans sur le score de 29-14. La saison était donc bien partie ? Pas si sûr puisque la semaine suivante Baltimore perdait contre les Jaguars avec un jeu au sol faiblard (34 yards seulement) et une défense qui se faisait pilonner par Maurice Jones-Drew.

Sauf qu’a nouveau, les Ravens ont renoué avec la victoire et ils l’ont fait de superbe manière lorsque Joe Flacco a fait son meilleur match de l’année (dans ce qui restera sûrement l’un des plus beaux matches de l’année) en battant les Steelers dans les 8 dernières secondes. La saison était donc bien partie ? Pas si sûr puisque la semaine suivante, les Ravens perdaient contre les Seahawks menées par un Marshawn Lynch surpuissant avec 167 yards au sol.

A nouveau, Baltimore a rebondi en signant 3 victoires (dont une contre les 49ers et une contre les Bengals) avant de perdre a nouveau ; cette fois ci ce sont les Chargers qui se sont imposés face à eux avec une attaque ultra-prolifique dans le jeu aérien. Leur saison aurait pu mal tourner a ce moment là… mais Pittsburgh a perdu contre les 49ers (avec un Big Ben totalement à coté de ses pompes du fait de sa blessure) et les Ravens ont fini la saison en roue libre contre des équipes de petit calibre.

Le résumé est un peu long, mais il me semblait nécessaire pour illustrer ce qui caractérise les Ravens cette saison : une équipe qui enchaine victoires impressionnantes et défaites inexplicables contre des équipes bien plus faibles. Les fans des Texans sont peut être rassurés… mais les plus avertis d’entre vous auront tout de suite noté que ce résumé ne doit pas masquer le fait que les 4 défaites sont survenues à l’extérieur et qu’a domicile les Ravens sont invaincus… donc cela s’annonce mal pour les Texans. D’autant plus mal, que la météo indique qu’il y a 30% de chances qu’il neige dimanche sur Baltimore et que de toute manière on serait dans les 3-43-4
formation défensive avec 3 linemenLinemen
littéralement, les hommes de la ligne (de scrimmage). Il y a les linemen offensifs et les défensifs. Ils s'opposent dès le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
donné.
et 4 linebackers.
degrés Celsius maximum… donc loin de l’atmosphère climatisée et chaude du dôme de Houston.

 

Que peuvent faire les Texans ?

Clairement tous les éléments sont contre eux : le temps, l’histoire, la dynamique sur la saison, le fait de jouer à Baltimore… mais Houston a un duo de coureur qui peu faire mal. En effet, si Arian Foster et Ben Tate avaient été assez silencieux au match allé, ces 2 la restent les 2 meilleurs armes des Texans. On peut supposer qu’avec le rookie TJ Yates aux commandes, Gary Kubiak va appeler au moins 2 tiers de jeu au sol, donc cela risque d’être un match rude. Après reste à savoir si le jeu au sol des Texans qui avait été limité à 90 yards a l’allez pourra faire mentir les statistiques de saison : 83 yards de moyenne et seulement 3 TD concédés par les Ravens à domicile sur la saison.

L’autre point fort de Houston c’est sa défense or Flacco n’est clairement pas une valeur sûre et constante. Flacco est bien meilleur que Mark Sanchez, mais il a souvent des matchs en dedans. Mais arrêter Flacco ne suffira pas car tout le monde le sait : l’arme fatale c’est Ray Rice et ce autant au sol que lorsqu’il part en latéral pour assurer une réception.

 

En conclusion, les chances de Houston de gagner un second match de playoff de leur histoire (qui serait alors leur premier à l’extérieur) semblent bien maigres. Après comme expliqué, Baltimore et Flacco peuvent passer à coté, comme Torey Smith qui a relâché bien des ballons captables cette saison… sauf qu’il ne suffira pas d’un mauvais match des Ravens pour Houston : il faudra aussi que Houston sorte un grand match offensif, et tout particulièrement au sol, pour espérer déstabiliser une solide défense des Ravens.

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  1 2 3 4 OT Final
Baltimore 17 0 0 3 0 20
Houston 3 10 0 0 0 13
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 Je suis peut-être débile mais je ne suis pas stupide.  – Terry Bradshaw

En VO :  I may be dumb, but I'm not stupid. 

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