Bruno Lacam-Caron : "On a su garder notre âme"30 ans de football à La Courneuve... et un match face à une selection US à venir

Le Flash souffle ses 30 bougies
Le Flash souffle ses 30 bougies
le 21/03/2014 à 21:03 par Thomas Depaepe

30 ans d'existence ce n'est pas si fréquent en football américain de notre côté de l'Atlantique ! il était donc logique de pouvoir donner la parole à Bruno Lacam-Caron qui est Manager du Flash de La Courneuve mais aussi l'un des membres "originel" de l'équipe car cela fait déjà 30 ans qu'il évolue du côté du 93 d'abord avec des crampons au pied, puis depuis une quinzaine d'année avec des baskets pour se mouvoir dans l'administratif et aider le club a se structurer.

 

Le Flash a fêté ses 30 ans le week-end dernier face aux Kangourous. Qu’est-ce que représentent ces 30 ans pour le Flash ?

En tant qu’association c’est déjà le signe d’une gestion dans la continuité car il y a peu de clubs qui peuvent se targuer d’avoir une telle longévité. Il y a peu d’anciens clubs qui restent encore présent et donc on est content d’être encore là aux côtés de clubs comme les Météores qui sont un peu plus anciens que nous. C’est une satisfaction.

 

En 30 ans qu’est-ce qui a changé ?

L’idée de départ reste la même et on a su garder notre âme, on a su asseoir une administration solide et une formation des coachs qui permet d’ouvrir l’association au plus grand nombre de manière bien structurée. Côté sportif les résultats sont venus petit à petit car on a pris pendant notre première dizaine d’années d’existence de bonnes raclées de la part de tout le monde, mais l’objectif n’était pas forcément de gagner au début mais plutôt de se préparer à gagner ! Et donc depuis quelques années on gagne régulièrement même si cela reste fluctuant car c’est du sport avant tout. Au final, je dirais que l’on a réussi à développer quelque chose qui doit pouvoir tenir pour les 50 prochaines années j’espère.

 

A côté du sportif, au Flash vous avez un grand attachement à l’aspect social du club. Tu peux nous en parler ?

Le côté social est complétement lié au côté sportif car on utilise le sport comme un outil, mais cela va bien plus loin : notre côté associatif et notre implication dans la vie de la ville est complète. On est en symbiose avec la municipalité de La Courneuve depuis le début et on est soutenu dans nos démarches par la municipalité dans le cadre d’un vrai partenariat. De ce fait le Flash est présent au quotidien sur les actions jeunesses, enfance, ville de la municipalité, en plus on est dans les écoles primaires et les collèges de la ville. Je tiens aussi  à dire que nous venons d’avoir l’agreement en tant que centre formateur et on va créer une école privée à partir de septembre avec tous les gens qui touchent de près ou de loin au foot us mais aussi des autres disciplines représentées sur la ville de La Courneuve, mais aussi pour pouvoir former des cadres qui voudront se former sur le secteur public ou privé au niveau de la ville.

 

Tu as passé 30 ans au club, les 30 prochaines années tu penses les passer encore au club ?

Je les vois difficilement ! Sur les 15 premières années je les ai passés sur le terrain en tant que joueur même si participait déjà activement au développement du club. Les 15 suivantes ont été difficiles car j’étais dans la gestion et c’est un énorme boulot d’avoir tout mis en place. Aujourd’hui on a une administration qui fonctionne, un coaching très développé et le Flash est devenu une petite PME… mais pour arriver à tout cela il a fallu beaucoup de temps et de travail car on n’a pas été formé à cela et donc on a souvent découvert et appris sur le tas les choses. C’est super intéressant, mais c’est de plus en plus technique donc on cherche de l’aide car plus tu te développes de choses plus tu as de travail a faire et plus de technique à acquérir. Je pense néanmoins que vu mon âge, dans 30 ans je serais dans les tribunes à siroter mon viadox… mais pour les 15 prochaines années je sais que j’aurais encore fort à faire pour la structuration du Flash.

 

D’ici la fin du mois, les Juniors Flash vont rencontrer une équipe américaine : c’est la cerise sur le gâteau des 30 ans ?

C’est une opportunité qui s’est présentée à nous et que l’on a saisi. A l’origine on devait recevoir sur le week-end du 29-30 des amis d’un club suisse qui voulait pouvoir se former un peu auprès de nous pour monter leur structure. On avait à l’origine décliné l’offre d’affronter les Américains suite à l’impossibilité pour l’Equipe de France Junior de les affronter, mais dernièrement on a eu un contact avec les Américains et on a décidé de faire ce match afin de donner à nos juniors l’opportunité d’avoir un match intéressant à un moment où ils seront dans le creux au niveau du championnat ; le match aura lieu le samedi 29 mars à 18h au niveau du stade Géo André de La Courneuve.

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 Quand vous gagnez vous n'avez pas besoin d'ami. Quand vous perdez, vous n'en avez pas.  – Woody Hayes, coach, Ohio State

En VO :  When you're winning, you don't need friends. When you're losing, you don't have any. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !