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Météores - Caïmans : les réactions des coachsJean-Philippe Dinglor (Météores) et Martin Ricard (Caïmans)
Quelques instants après le coup de sifflet final de la demi-finale de Conférence Nord entre les Météores et les Caïmans, remportée par Fontenay 14 - 12, nous avons tendu notre micro aux head-coachs des deux formations pour recueillir leurs impressions sur cette rencontre.
Martin Ricard, Caïmans
Nous nous sommes battus ! Il nous a juste manqué un petit peu de temps en fin de match. Peut-être que nous avons pris un temps-mort de trop à un moment donné qui aurait pu nous aider dans ces derniers instants. Nous n’avions que 22 joueurs habillés, dont seulement 19 ont pu participer. Les autres étant blessés ne pouvaient pas jouer. Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur de jeunes joueurs géniaux qui sont des équipes nationales et qui nous ont beaucoup apporté, comme Valentin Gnahoua et François-Jacob Monier. Et surtout notre quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs., Ludovic Petit : c’est un vrai de vrai ! Je lui ai toujours dit que s’il était venu tenter l’aventure du côté de Montréal, chez moi, il aurait joué ! Je suis vraiment fier de ces gars là ! Je pense que nous venons de prouver qu’avec le travail, et en croyant à quelque chose, tout est possible ! Les Météores nous ont battu 42 à 7 cette année, durant la phase régulière. 14-12, je pense que nous avons mérité ce score, et personne ne pourra nous enlever notre performance.
C’est ma première saison en France et ma 26ème année de coaching. J’ai été entraineur universitaire au Canada, en Collégial division 1 dans des équipes comme Vieux-Montréal et Vanier. Pourquoi je suis venu ici ? En fait, ça aurait dû se faire beaucoup plus tôt, en 1988 quand j’étais joueur. Je jouais avec Paul-Vincent Miraval au Canada, qui voulait que je rejoigne les Argonautes. Finalement, ça ne s’est pas fait. Il y a deux ans, je devais diriger les Falcons de Bron-Villeurbanne, mais ils ont perdu un sponsor. Et il y a un an, Charles Paviot des Caïmans m’a contacté : j’ai dit oui ! Cela faisait plusieurs années que je voulais venir, j’ai donc tout quitté pour m’installer ici, car je pense qu’il y a plein de choses à faire en France pour développer ce sport. Je serais donc encore là l’année prochaine, pour continuer sur la lancée de cette belle saison !
Jean-Philippe Dinglor, Météores
Je suis un petit peu énervé par l’attitude de mes joueurs, et par leur implication ces deux dernières semaines. J’ai senti énormément de suffisance dans leur façon de préparer la rencontre. C’est vrai que nous les avions battu largement un peu plus tôt dans la saison (42-7). Mais aujourd’hui c’était une toute autre équipe sur le terrain. Nous avons été un peu martyrisés par quatre de leurs joueurs, les #40 (Valentin Gnahoua) et #90 (Arnaud Renou) qui ont vraiment été importants en défense, le #1 (Alya Sambe) et leur quarterback (Ludovic Petit) qui nous a posé beaucoup de problèmes.
La finale de Conférence, face aux Gladiateurs, sera un gros match, très difficile, contre une équipe qui est rude, qui a une grosse défense. Nous ne pourrons pas nous permettre de faire autant d’erreurs que nous en avons fait aujourd’hui, car face aux Gladiateurs, ça ne passera pas sinon.
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